Mon petit confort au bureau : winter edition
Aujourd’hui, on va parler un peu travail et lâcher prise. Pas travail genre fait tout cramer, ça, c’est sur Citizen Bartoldi. Ici, on est plus ambiance bisounours et barbe à papa. Non, en fait, cet article va parler plaid et bouillote. Ou comment installer son petit confort au bureau en faisant fi d’éventuels jugements.
Le travail, c’est paraître
Je crois qu’il existe assez peu de milieux aussi superficiels que le bureau. Il faut paraître. Plus tu veux peser dans le game, plus tu vas faire claquer talons et veste tailleur, chemise et chaussures pointues selon ton genre. Moi, j’ai abandonné mes oripeaux de business woman petit à petit. D’abord le maquillage. Alors en vrai, je l’avais fait pour avoir l’air malade à l’époque où je bossais pour Vanessa la toxique. Résultat : mes collègues m’ont trouvée plus fraîche que jamais. Puis je suis venue bosser en « pyjama » : robe pull et leggings fourrés. Cet été, j’ai encore atteint un nouveau stade : les cheveux bleus. Ma soeur fut outrée en mode « moi, j’aurais pas appréciée qu’une de mes collaboratrices débarque avec les cheveux bleus ». Ohlala, pffff. Alors question : est-ce que les cheveux bleus font de moi quelqu’un de moins compétent ? Ah, ce joyeux petit monde du marketing où rien ne doit jamais dépasser.
Le salarié robot
Dans mes jeunes années, je lisais mille et une recommandations sur ce qui était acceptable ou non en open space. Tes photos de famille ? Oh non, surtout pas ! Tu pourrais faire croire que tu fais passer tes enfants avant ton boulot, c’est pas pro. Alors si ce point précis ne me concerne pas vraiment, il me laisser un goût amer en bouche. Pour être un bon salarié, il faut être un robot ? Dans la mesure où le sharing desk a planté dans toutes les entreprises où il était censé être implanté, j’ai toujours colonisé mon bureau avec soin. Dans mon ancienne boîte, les objets déco poussaient comme des champignons. Des poupées gigognes trop choues offertes par Zeno, des souvenirs du Japon, une plante, une tirelire licorne de mon secret santa, etc.
Prête au départ…
Chez Vinyl, ma boîte actuelle, la donne est différente. Je n’ai jamais cru y rester. D’abord, il y a eu Michel le toxique et mes envies de Thelma et Louise dès ma période d’essai. Puis la gangue. Aujourd’hui, je prévois de partir à Toulouse cet été. Bref, je ne vois pas l’intérêt de faire mon petit terrier alors que je suis appelée à le quitter. Sauf que j’aime quand même mon petit confort. Comme vous le savez, je n’ai qu’un but dans la vie : avoir la pêche ! Et j’ai quelques ennemis identifiés : l’inactivité physique, la digestion et le froid. Sur ce dernier point, j’avais déjà agi l’an dernier en achetant un plaid de bureau mais ça ne suffisait pas. Boissons chaudes, couverture et j’ai toujours froid ? En cause : une immense baie vitrée aux armatures en aluminium juste à côté de moi. Mais c’est ça ou le couloir qui mène aux toilettes donc bon… Et puis je suis comme une plante, moi, j’ai besoin d’un maximum de lumière.
Et puis j’ai craqué…
Mardi dernier. Je suis glacée jusqu’à l’âme, je pique du nez. Je renonce à la danse pour aller me réfugier chez moi, sous un plaid avec ma bouillote en attendant mon mec. Quel bonheur ! Alors je prends une décision. Mercredi matin, je file chez Pylones acquérir mon nouveau précieux. Une bouillote pas très grande, parfaite pour le bureau. Et je vous garantis que depuis, je revis. Plus d’assoupissement intempestif ! C’était donc si simple : il suffisait d’en avoir rien à foutre de ce qu’on pourrait penser de ma panoplie de mémé.
Je suis la mamie
Parce que oui, je fais mamie mais je l’assume. Est-ce ma faute s’il fait froid dans l’open space ? Non parce que je suis pas la seule à n’en plus pouvoir, une autre collègue est pareille. Une, oui. Car les températures d’open spaces sont calculées en fonction des morphologies masculines… Bon, dans ma boîte, on est sur du 80% hommes/20% femmes… ce n’est pas une vanne. Donc dans ces conditions, je peux comprendre qu’on ne cherche même pas à trouver un juste milieu. Mais du coup, laissez-moi lutter avec mes petits moyens. Certains trouveront que ça ne fait pas très sérieux mais mon travail (quand j’en ai) n’est-il pas plus parlant que ma capacité à lutter contre le froid ?
Retrouvez-moi cet été avec mon ventilateur et mon mini frigo USB !
2 Replies to “Mon petit confort au bureau : winter edition”