Un dimanche à Tokyo (Jardin Impérial, Harajuku et Shinjuku)

Un dimanche à Tokyo (Jardin Impérial, Harajuku et Shinjuku)

1er octobre, 6h du mat. Le soleil entre tranquillement dans la chambre, nous réveillant paisiblement. Une douche et c’est parti pour l’aventure ! Première mission : trouver des adaptateurs car ceux que j’avais amenés et pourtant libellés ‘Japon” par Castorama ne s’adaptent pas. Donc on note : les prises pour le Japon sont juste constituées de deux tiges. Laissez tomber celles qui n’y ressemblent pas.

Prise adaptateur Japon

L’electric town déserte 

Sauf que c’est dimanche et qu’à huit heures du mat, tout est absolument fermé. On croise ça et là des gens qui font la queue pour le café Square Enix, pour un spectacle ou pour l’Anime Center. On finit donc par se jeter dans le premier café ouvert pour notre petite dose de caféine et un petit grignotage ultra fat et on repart, les magasins ayant ouvert. Dans notre quête d’adaptateurs, nous sommes chanceux. Nous habitons juste à côté d’Akihabara, “l’electric town” donc on remplit la mission sans trembler. Nous en profitons pour flâner un peu dans les rayons appareil photo puis on finit par repartir. Notre prochain arrêt : le Palais impérial et surtout son jardin. Motivé, Victor propose d’y aller à pied, allons-y gaiement ! Au bout de 500 mètres, on vire les surcouches. On nous avait prévenu : en cette saison, à Tokyo, il fait chaud. Et bien, sachez que c’est vrai. On se promène tranquillement, s’émerveillant d’un peu tout. Oh une maison traditionnelle coincée entre deux énormes buildings ! Et ces boutiques organisées en quartier, c’est assez pratique pour se repérer. Ah, les petites rues piétonnes qui surgissent de nulle part…

Une rue piétonne à Tokyo La rue Sakura à Tokyo Un restaurant à Tokyo Le quartier Akihabara à Tokyo Le quartier Akihabara à Tokyo Le quartier Akihabara à Tokyo

Jolies errances

Sans trop le faire exprès car mon guide (le Lonely planet, je balance) a décidé que les noms de rue, ça ne servait à rien, nous voici arrivés à destination. Autour du jardin impérial, des joggers qui abandonnent tranquillement leurs affaires (serviettes, eau) pour aller trotter léger. J’avais entendu parler de la légendaire sécurité qui règne à Tokyo. Je confirme : la plupart des vélos sont simplement posés contre les barrières. Les rares antivols semblent utilisés pour éviter les chutes de vélo pendant l’absence de son propriétaire.

Les douves du Palais impérial de Tokyo Le pont qui mène au jardin impérial de Tokyo La sécurité à Tokyo : tout le monde abandonne ses affaires pour jogger

Promenade au jardin impérial

Entrons dans le jardin impérial, gratuit même s’il faut prendre un jeton en entrant et le rendre en sortant. Ce jardin est juste somptueux même si nous l’avons visité sous un soleil de plomb. Les maisons traditionnelles se succèdent, les points d’eau aussi, on aperçoit de rares carpes. Quelques bambous de ci, de là, des murailles, partout. Impossible d’apercevoir le Palais impérial où alors on n’a pas été du bon côté. Le jardin n’est pas sans me rappeler Central Park et sous pas mal d’aspects, Tokyo me fait penser à New York.

Le jardin impérial de Tokyo Le jardin impérial de Tokyo Le jardin impérial de Tokyo Le jardin impérial de Tokyo Le jardin impérial de Tokyo Le jardin impérial de Tokyo Le jardin impérial de Tokyo Femmes en kimono au jardin impérial de Tokyo

Le jardin impérial de Tokyo
A propos de soleil de plomb, une superbe photo cramée

Le jardin impérial de Tokyo Le jardin impérial de Tokyo

Après une petite balade de santé, on se pose dans un petit bouiboui pour avaler des boulettes avec une pinte de thé et on repart avec enthousiasme pour le plus grand temple shintoïste de Tokyo, Meiji Jingu.

Une pinte de thé
Oui, ceci est une pinte de thé

Un gigantesque temple au coeur de Tokyo : Meiji Jingu

C’est très surprenant : on sort d’une gare blindée (la marée humaine au sens propre du terme), on se retrouve entre deux grues et une pelleteuse et au détour d’un virage…

Todom !

La porte du temple de Meiji Jingu à Harajuku, Tokyo

Préparez-vous à une expérience particulière. On s’enfonce dans une forêt (enfin avec un bon gros chemin bien balisé au milieu) avec la pénombre, la fraîcheur… et le croassement des corbeaux. Oui, ici, on a pas mal de corbeaux du genre “gros poulet” et y a vite moyen de se raconter une histoire de forêt qui fait peur. Oui, j’aime me raconter des histoires. On avance dans la forêt, on croise des empilements de tonneaux de saké faisant face à des tonneaux de bourgogne (?), nous passons sous une deuxième porte, nous rapprochant du temple. Le temple en lui-même est assez vite vu : une esplanade centrale, trois arrivées avec chacune une petite fontaine et une casserole à long manche pour puiser de l’eau qu’on versera dans ses mains pour boire [NDLA : à ce moment là de l’histoire, je ne savais pas qu’il ne fallait pas boire l’eau sacrée, qu’on se rince la bouche avec mais on n’avale pas]. Sur place, des gens font la queue pour prier en réalisant une sorte de petite chorégraphie. On s’incline deux fois puis on tape deux fois dans ses mains.

Temple shintoiste meiji-jingu à Tokyo Temple shintoiste meiji-jingu à Tokyo Temple shintoiste meiji-jingu à Tokyo Temple shintoiste meiji-jingu à Tokyo Temple shintoiste meiji-jingu à Tokyo

On continue notre promenade et on tombe sur un nouvel espace vert… oui, comme Central Park, oui… mais à un élément prêt : sur la pelouse, on voit de nombreux élèves du dojo voisin.

Elèves du Dojo au coeur de Meiji-jingu à Tokyo Elèves du Dojo au coeur de Meiji-jingu à Tokyo Dojo au coeur de Meiji-jingu à Tokyo

Marées humaines à Harajuku et Shinjuku

16h30, nous sommes priés de quitter les lieux car la nuit tombe. N’écoutant que notre courage et ignorant nos pieds, nous envisageons de nous balader dans le quartier d’Harajuku. Mais vu la marée humaine qui se pointe face à nous, on se rabat sur Shinjuku, quartier coloré et festif. On va y déguster notre premier whisky et déguster des brochettes dans un bouiboui sympa. On se retrouve très vite Lost In translation, on commande un peu au hasard… tellement au hasard qu’en commandant 4 brochettes, on se retrouve avec 5… La cinquième était du coeur de volaille, un plat que je n’aurais jamais commandé sciemment… une expérience culinaire étrange mais pas si déplaisante. Par contre, le whisky plus les brochettes plus du saké, autant vous dire qu’à peine rentrée à l’appart, je m’abandonne au sommeil.

Restaurant de brochettes à Shinjuku Restaurant de brochettes à Shinjuku Quartier de Shinjuku Quartier de Shinjuku Quartier de Shinjuku Tokyo Harajuku

2 Replies to “Un dimanche à Tokyo (Jardin Impérial, Harajuku et Shinjuku)”

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *