J’ai testé pour vous le Ladyshock

J’ai testé pour vous le Ladyshock

Encore une nouvelle expérience, ohlala ! Bon rassurez-vous, ça va se calmer après. Depuis quelques longs temps, j’avais envie de prendre des cours de danse mais je ne me sentais que rarement en phase avec ce qui était proposé, Fouillant un peu le net à la recherche d’une danse qui pourrait me plaire, je découvre le Ladyshock. De la danse en talons hauts alors que je sais même pas marcher avec ? Parfait !

Danser en talons, le Ladyshock
(J’avais pas ces chaussures là mais des bottines avec talons plus haut)

La danse pour prendre confiance

Alors le Ladyshock, qu’est-ce que c’est ? De prime abord, une danse en talons qui va te rebondir les fesses aussi sûrement que les meilleurs cours de fitness mais en plus ludique. En plus, ce cours joue beaucoup sur l’aspect très féminin, très séducteur. Or je travaille pas mal pour me réapproprier ce corps que j’ai pas mal dénigré ses dernières années, c’est parfait. Et justement, il y a un stage de 2h « special beginner », que demander de plus ? On fonce !

Le jour J, j’ai une petite appréhension, quand même. Mes quelques expériences passées n’ont pas toujours été de grandes réussites. Entre le cours où je débarquais naïvement en fin d’année avec une chorégraphie maîtrisée sur le bout des doigts par les autres et où je ne pinais rien de rien ou le cours de « danse comme Beyonce », très sympa mais avec des meufs qui se la jouaient à mort et te marchaient dessus parce que leur maman était en train de les prendre en photo, j’étais pas super à l’aise dans cet univers. Et là, sur le coup, j’étais légèrement dépitée. D’abord par le quartier où tu joues des coudes pour pouvoir avancer. Puis l’accueil au centre de la danse. Je suis allée au premier guichet visible, pas le bon mais au lieu de me renseigner, le mec a trouvé légitime de me répondre « regardez autour de vous ». Je me suis exagérément excusée d’avoir osé lui adresser la parole. Bref, j’étais pas détente, détente.

Quand faut se lancer…

Et puis le cours. A la question « qui n’a jamais pris de cours de danse », je suis la seule à lever la main. Je vais crever. Et oui, j’ai levé la main car deux cours de danse (trois si on compte la zumba une fois), je considère que c’est niveau très très débutant, quand même. Bon, au moins, j’ai annoncé la couleur, n’attendez pas de moi que je montre l’exemple. « Bien, mettez vous en talons ! ». Ah mais genre cash pistache ? Y avait pas une histoire d’échauffement en baskets ? Je vais vraiment remuer mon corps sur des talons (assez hauts en plus) pendant deux heures ? Non parce que le lundi, j’ai voulu faire ma belle gosse, j’ai marché 30 mn en talons, j’ai cru décéder… Bon, pas de négociations possible, sois adulte, enfile tes talons et prie pour ton âme.

Et c’est parti pour deux heures. Je trouve au début que quelques filles visiblement bien aguerries se la racontent pas mal et puis, je comprends vite : c’est le principe, en fait. On est là pour être langoureuses, sexys et sûres de nous. Bon, bon, bon. Sur le papier, y a rien qui va : entre mon habitude de marcher à plat et mon culte de la modestie, là, je panique en mode « j’ai fait une boulette ». Et en vrai… pas du tout.

Le Ladyshock, la danse dans la bonne humeur

D’abord, je me suis vraiment bien amusée. La prof, Steffi, est géniale. J’avais une image très élitiste de la danse, elle est adorable et bienveillante. Elle dédramatise en permanence : on est toutes différentes, on n’a pas toute la même personnalité, y a pas à paniquer si on fait pas tout à fait pareil que la voisine. Ensuite, je suis pas si quiche que ça en matière de danse, peut-être grâce à mes séances devant Gym direct de C8, Kevin fut longtemps mon petit boost de bonne humeur du matin (faudrait que je m’y remette). On s’encourage, on s’applaudit, on rit pas mal aussi. Côté bonne humeur, le contrat est rempli.

Ensuite, y a la question de « se la jouer » et là, par contre, j’ai plus de mal même si, à la fin, ça va un peu mieux. C’était justement un axe qu’on avait identifié avec l’hypnothérapeute, ça, cette espèce d’hyperpolitesse (plus que de modestie) qui me pousse à rester à ma place, à ne pas me faire remarquer. D’ailleurs, avant le début d’une chorégraphie, on a quelques secondes de freestyle où nous sommes priées d’onduler telles des posidonies dans le courant, et nous devons nous la donner, lâcher prise. Dans l’absolu, je dois juste faire ce que je fais naturellement chez moi quand je remue mon booty sur du Britney (sauf que je suis priée de pas chanter, là, surtout que c’est même pas du Britney). Rien d’incroyable mais bordel, c’est franchement pas naturel de faire ça en public, en pleine lumière et sans une ou deux margaritas dans le baba.

Courbatures mais on y retourne

Alors petit bilan : au bout des 2h, j’avais assez mal aux pieds et je fus ravie de retrouver mes baskets. L’ambiance était très chouette et je vais m’inscrire sans la moindre hésitation. En fait, j’aurais écrit cet article le dimanche en rentrant, j’aurais mis un 5 étoiles sur 5, parfait de parfait. Mais avec le recul, je dois un tout petit peu nuancer mon jugement car… pendant trois jours, j’ai marché en canard tellement j’avais mal aux cuisses. Ce qui prouve bien que je dois m’inscrire au plus vite.

Comme je fais enflammer le dancefloor au mariage de ma besta dans un mois, ahah !

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