Schönbrunn : le palais viennois de Sissi
Le 01 avril – Aujourd’hui, c’est château de Schönbrunn ! C’est un peu le Versailles local et il me semblait compliqué de venir à Vienne sans le visiter, quand même.
Après avoir traînassé au lit, on finit par quitter notre appart et… c’est quoi ce vent ? Ca souffle dur ! On file vers Westbahnhof, on petit déjeune sur le pouce et on décide de faire le tour du quartier et… y a rien. On décide donc de filer vers Schönbrunn pour déjeuner. Alors je ne sais pas mais les restos, ça n’a pas l’air d’être leur truc aux Autrichiens, on ne trouve rien. On finit par dégoter un resto d’un autre temps : napperon, lambris en bois, salle fumeur… kitsch à mort mais franchement bon enfant. Le serveur est hyper gentil, les plats beaucoup trop copieux mais on est paré pour affronter Schönbrunn…
Des jardins de Schönbrunn à l’intérieur du château
… où on arrive avec une heure d’avance. Donc faisons le tour de la partie gratuite des jardins avec, en point d’orgue, une magnifique serre. J’adore les serres, je trouve ces constructions magnifiques. Regardez moi ces courbes, cet alliage de fer et de verre. Splendide. On repart vers le château, légèrement bousculés par le vent. Evidemment, mon appareil photo décède une nouvelle fois. Cette fois-ci, c’est l’objectif… Je crois que je vais finir par changer de came… Désolée Olympus* mais l’obturateur l’an dernier, là, l’objectif, ça commence à faire beaucoup…
On passe au pied de la Gloriette, joli ! On rentre dans le château pour profiter de la visite et on galère un peu pour comprendre ce que l’on est censés faire. Ca aussi, c’est un peu un fil rouge, ici : on ne comprend jamais où on doit aller. Et ce n’est pas une barrière de la langue : on a tous les deux appris l’allemand plus jeunes et tout est écrit aussi en anglais donc bon… On finit par trouver l’entrée on récupère notre audioguide et c’est parti ! Bon, on croise quelques groupes mais comme la surface de déplacement est petite, ça peut vite être chiant. Mais à part ça, c’est vraiment intéressant.
Sissi, la féministe
Je ne suis pas hyper calée en histoire de l’Autriche, je ne connaissais que l’histoire de Sissi suite à un exposé en classe de 5e (on allait en voyage scolaire dans le Tyrol) et non suite à la série que je n’ai jamais regardée. La décoration intérieur est… originale. On passe de salons sobres en salon rococo très richement décorés avec certains salons d’inspiration chinoise (“avec des toiles mongoles découpées par la famille impériale elle-même !”…okay…), un salon de porcelaine bleu et blanc qui me rappelait un peu les céramiques murales de Lisbonne, la salle de cérémonie, ressemblant à notre galerie des glaces. On apprend que Sissi était un peu une féministe avant l’heure, pestant contre l’institution du mariage qu’elle trouvait absurde. Marie-Thérese aussi écrivait son désarroi de marier ses filles par alliance politique… filles parmi lesquelles on retrouve Marie-Antoinette… mais c’est ainsi, l’Autriche mène sa politique étrangère par les mariages.
Gloriette et chocolat viennois
Comme les photos sont interdites en intérieur, je ne me sens pas trop frustrée de l’incident affectant mon Olympus. Certains ne se gênent cependant pas trop et brandissent leur smartphone pour immortaliser les lieux. On retourne dehors pour poursuivre notre visite, le ticket que j’ai pris nous donne droit à accéder à un jardin privé… fermé. L’orangerie ? Fermée. Le labyrinthe ? Fermé. Heureusement, il nous reste la terrasse de la Gloriette, cette sorte d’annexe en hauteur qui nous offre une vue splendide du château et de Vienne au-delà.
Un peu groggy par le vent, nous décidons de retourner au centre. Après quelques péripéties de métro, nous voici somnolents dans un café style dinner sur la Stephanplatz. On cède à la tentation du chocolat viennois et du gâteau à la crème, délicieux. Retour à l’appart, on s’effondre. Un petit chocolat Mozart pour la route et on sombre dans les bras de Morphée.
* En vrai, je n’ai toujours pas lâché mon EM10