Lost in Lisbonne
Tout a commencé fin septembre. Rentrée de Belfast, j’avais légèrement le cafard à l’idée de ne plus partir de l’année. Parallèlement à ça, Goldie prenait ses petites affaires pour s’installer à Lisbonne. Ni un ni deux : elle avait envie qu’on vienne lui rendre visite, j’avais envie de bouger. Trois clics plus tard : Lisbonne me voilà !
Un coup de coeur
Je vais pas faire durer le suspense. J’ai aimé très très fort. Est-ce la ville ? Est-ce le temps splendide ? Sont-ce les Portugais qui sont tellement piles dans mon style de mec que je comprends pas pourquoi je ne connais aucun Portugais alors que paraît-il, ils sont plus d’un million en France ? Le côté ville méditerranéenne même si on est au bord de l’Océan ? Un tout ? Je ne saurais dire. Mais laissez-moi vous raconter mon périple.
A peine arrivée, déjà en soirée
A peine arrivée à Lisbonne city, je suis embarquée dans un resto burger très à la mode avec Goldie et une de ses amies portugaises, Andreia. On papote en anglais puis on part dans le centre de Lisbonne rejoindre d’autres amis, majoritairement français, de Goldie. Ca monte, ça descend. Oui, à Lisbonne, c’est vallonné. Donc on note : si vous avez une petite fatigue dans les pattes, c’est pas la destination rêvée. On se retrouve tous dans un bar de Santa Appolonia avec une terrasse géniale avec vue sur le Jésus local. Plus petit qu’à Rio. Et aussi leur joli pont rouge, les fauteuils sont de vieux sièges de train. On écoute un concert en sirotant du gin, grosse boisson à la mode, là-bas. Mais on tombe un peu de fatigue donc un taxi plus tard, me voici dans mon petit lit de l’Hostel. Un des habitants a organisé une fiesta mais je suis tellement épuisée que je m’endors quand même.
Réveil qui pique un peu
Lendemain matin, réveil à 9h30, je traînasse jusqu’à 10h avant d’aller me doucher tout en me flagellant. Raaaah, je suis une merde ! J’avais dit que je devais partir à 10h pour profiter un peu, je me suis même pas levée. Je suis trop nulle. Je finis de me préparer et saisis mes deux téléphones* pour les passer en wifi. Petite énigme : un des téléphones affiche 9h40, l’autre 10h40. Heu, mmmm… Sachant qu’au Portugal, il y a une heure de moins qu’en France, à priori, le bon téléphone est celui qui m’affiche 9h40… Ou comment gagner une heure de son temps en ne vérifiant pas les paramètres de son téléphone.**
Un tour à San Appolonia
Direction Santa Appolonia pour une matinée en solo. Grâce au métro, c’est assez facile, c’est direct. Petit aparté : le métro de Lisbonne étant plus large que le métro français (grâce à un écartement des rails plus important, je l’ai appris plus tard), on a de l’espace. Et c’est bien plaisant. De façon générale, j’ai trouvé qu’on avait de la place un peu partout à Lisbonne. Et ça, vraiment, j’ai kiffé. Bref, me voici à Santa Appolonia. Je sirote un café en dégustant un pasteis de nata. Je dois apprendre à cuisiner ça, c’est trop bon. Puis je pars à l’assaut du quartier ou plutôt de ses hauteurs. Erreur de débutante : j’adopte la démarche parisienne. Donc je grimpe la côte limite en courant et j’arrive en haut limite en mourant. J’y retrouve un charmant marché aux puces joliment surnommé “le marché aux voleurs”. Si on te tire ton mobile, tu peux l’y retrouver en vente, par exemple. C’est très bric et broc, ça me rappelle la Braderie de Lille. Je me régale. Au loin, le soleil scintille sur le Tage. Je me perds un peu dans les petites rues. Quelques surprises m’attendent comme un étrange jardin avec un vespa au milieu, un oranger chargé de fruits, des fontaines. Près du Tage, les street artists s’expriment sur les murs des docks. C’est joli et coloré.
Tant de pittoresque
Je m’amuse à me perdre mais pas tant que ça. Je dois retrouver Goldie. Un petit tour par la praça do comércio et ses symboles phalliques (si !). Je prends deux, trois trams en photo histoire d’assurer le pittoresque et je récupère Goldie. On revient sur la dite place, on se promène. Ca monte, ça descend, ça remonte. On se pose dans une cafétéria brésilienne puis on va prendre un peu le soleil sur une terrasse au sommet de la ville, en attendant le début du tour Street Art. Car oui, en moins d’un mois, la demoiselle a déjà trouvé un job : guide pour un tour street art qui va nous occuper l’après-midi. Mais j’en parlerai dans un article à part.
Soirée quasi calme
Tour de Street Art, donc, article à suivre. Le soir, un peu claquées, on va dîner chez Andreia puis on repart dans le centre prendre un verre dans un bar très branché situé au sommet d’un parking. Vue superbe, cocktails fameux, bonne soirée.
Un petit tour à l’océan !
Le dimanche, on part à la mer ! Enfin à l’Océan. Même si le Tage fait illusion, il faut prendre le train pour aller tremper ses petons dans l’Océan. Expérience que je n’ai moi-même pas tentée. On était le 07 décembre quand même. Mais il fait quand même très chaud. Petit tour à Cascais où on se pose au soleil. Puis au retour, petit passage par Belém. Je n’ai pas le temps de monter à la Tour mais c’est pas grave, j’ai vu la mer. Au passage, je sème mon écharpe, histoire de continuer à faire mon boulet.
Tant pis pour les pasteis de Belém
De retour au centre, on récupère Andréia, on va s’acheter quelques pasteis. Il y avait trop de monde pour ceux de Belém hyper réputés et j’avais un avion à prendre. Une fois à l’aéroport, on réalisera alors que j’avais mal lu les infos. Mon avion à l’aller n’atterrissait pas à 19h20 mais à 18h45, pas plus que mon retour ne décollait à 18h45 mais à 19h20… Oui, j’avais plié mon billet papier de sorte qu’on ne voyait plus les dates donc j’ai un peu tout mélangé. Boulet, je disais donc.
* Pro+perso mais le pro est un iPhone 5S vs mon perso tout pourri (un Samsung trend, n’achetez pas) et à l’étranger, le 1er est bien plus utile.
** Cette histoire est d’une rare insignifiance