La roadmap de la touriste
Tu peux découvrir une ville de deux façons : en te perdant (je suis très douée pour ça), errant dans les rues au hasard. Ou en suivant ta check list de touriste. Si je me perdis dans Venise, Rome, Naples, Athènes, Mykonos, Honfleur, Lisbonne, en Sicile. Au gré de mon instinct, je tourne à droite, à gauche… Tiens, ça a l’air mignon. Parfois, je tombe sur de charmants petits coins, d’autres dans une impasse sans le moindre intérêt. A New York, mon temps était compté : 4 jours pour faire le grand chelem touristique afin de pouvoir revenir un jour avec Victor et errer sans but dans les rues.
New York version touriste
Cet article vous présentera donc les incontournables du touriste. Pour me faciliter la vie et éviter trop de retrait d’argent à l’étranger, j’ai opté pour la solution de facilité : le city pass. Avec ce city pass, acheté pour la modique somme de 114 $ (je vous ai dit que New York était cher ?), je peux désormais :
- Monter en haut de l’Empire State Building.
- Jouer avec les dinosaures du musée d’histoire naturelle.
- Visiter au Met.
- Aller au top du Rockefeller center ou au Musée Guggenheim.
- Faire un coucou à la statue de la liberté en direct de la Circle cruise ou aller à ses pieds et visiter Ellis Island.
- Découvrir le Mémorial du 9/11 ou visiter le musée de l’aéronautique et de la conquête spatiale (y a un intrépide dedans, je me souviens plus du nom exact et j’ai la flemme de chercher)
Tout ça, oui ! La question devient dès lors : comment on s’organise. Facile ! En fonction de la météo. Les trucs dehors quand il fait beau, les trucs dedans quand il fait moche. Pour mon périple, il a juste plu le vendredi en fin de journée. Voici donc une petite review des trucs dehors. Je vous parlerai des musées une autre fois.
L’Empire State Building
Peu avant mon départ, un collègue qui revenait justement de la Grosse Pomme m’avait dit “si tu pars que 4 jours, évite l’Empire State Building. Tu vas perdre 3h !”. Certes mais quand même, ça me titillait… Soit on m’a menti, soit j’ai eu un bol de tarée mais j’ai accédé très vite au sommet. Après avoir pris un ascenseur qui monte si vite que ça m’a fait mal aux oreilles et avoir tenté de faire la visite avec l’audioguide qui freezait, j’accède enfin sur la terrasse. OH MON DIEU ! J’ai eu la chance d’y arriver en fin de journée avec un soleil magnifique. Manhattan dorant au soleil couchant, quel spectacle. J’ai fait 30 fois le tour de la terrasse, fait 150 photos. J’ai même tenté des selfies à contre jour. Ce que Je suis nulle en selfie, j’aime pas ça de toute façon, donc… J’ai même réalisé un petit portrait d’une Japonaise avec son smartphone. Et j’ai réussi à déjouer le contre jour parce que je suis une smartphotographe hors pair… Sauf pour les selfies. J’ai adoré, j’ai adoré, j’ai adoré. Franchement, j’ai passé un moment génial. J’ai aimé chercher voir New York de haut, j’aurais voulu y retourner tous les jours.
Le Rockefeller center
J’adore le Rockefeller center. Pourquoi ? Parce qu’un mec a quand même créé un immeuble à son nom en mettant une représentation de Zeus sur le fronton et des drapeaux comme si c’était l’ONU. La petite patinoire est assez sympa, aussi. Evidemment, le Rockefeller center, outre ses émissions de télé dont le fameux show de Jimmy Fallon, on y va pour sa vue. On monte dans un ascenseur très rapide qui en profite pour vous diffuser un petit film sur le plafond transparent chantant les louanges de la NBC. Je me moque mais c’est assez étrange comme expérience. On se retrouve sur le toit pour une magnifique vue. Evidemment, si on a déjà vu l’Empire State Building, rien de bien neuf sous le soleil… Quoi que si, justement. D’abord, vous avez une vue magnifique sur Central Park (vue obstruée sur l’Empire State par… le Rockefeller Center) donc rien que pour ça, ça vaut le coup. Et on aperçoit au loin le ballet aérien de la Guardia. Spectacle sympa pout aérogeek qui se respecte. Bref, ça vaut AUSSI le coup.
Le World trade center
Oui, je le mets là car je vais parler du lieu et pas du Mémorial que je n’ai pas fait par manque de temps. Et je n’y tenais pas particulièrement. Je ne suis pas une fana du côté “nous, le monde libre avons souffert !”. Je saisis tout le drame humain du 11/09, hein. C’est ce que ça a légitimé derrière qui me fait violemment grincer des dents. Sans parler de ce nouveau building, certes magnifique… Ca me donne la sensation que la leçon n’a pas été tirée. Bref, un regard aux bassins du souvenirs, des noms de gens décédés, quelques photos parce que le bâtiment est beau et fait des reflets sur l’immeuble d’en face. Puis je repars.
La Statue de la Liberté
Le plus typique pour la fin. Comme je disais dans mon article d’intro, j’ai souvent rêvé de la statue de la liberté, version monumentale. A peu près cette photo mais c’est ce que je voyais entre les buildings.
Je voulais tant la voir…
Lors de notre arrivée en shared bus, je l’ai vue. Au loin, face à Manhattan, dans une semi pénombre, brandissant fièrement sa flamme. Dans mes oreilles, la BO parfaite : Again de Archives. Grosse impression. Par la suite, je ne l’ai plus beaucoup vue, n’errant que peu au Sud de Manhattan. Je l’ai aperçue du haut de l’Empire State. Puis par la suite en haut du Rockefeller center et du Pont de Brooklyn. Du coup, j’étais un peu excitée dans le ferry qui amenait jusqu’à la fameuse Liberty Island. Mais comme je suis un peu quiche, je ne me suis pas posée du bon côté du ferry et ne l’est pas vue alors qu’on approchait. Pas grave, je ferai les photos de la Statue de la liberté “vue de l’eau” au retour. Liberty Island a 2 intérêts : la statue donc, qui reste remarquable et une très belle vue sur la skyline de Manhattan. Mais c’est un peu comme la Tour Eiffel : il faut le faire une fois mais inutile d’y retourner.
(je ne retouche pas les photos parce que ça me saoule donc admirez le ciel bleu de ouf)
Un saut à Ellis Island
Je fais plein de photos et j’embarque pour Ellis Island. Et je me trompe encore de côté pour le ferry. Donc les seules photos de la Statue de la liberté prises de l’eau seront un peu lointaines. Pas grand chose à dire sur Ellis Island en soi. Je pense que c’est quand même à faire au moins une fois. Ca fait pas mal réfléchir sur l’histoire des migrations, sur un pays de liberté qui parque ses nouveaux arrivants pour pas s’encombrer des trop pauvres, des pouilleux ou des fous… Et si, comme moi, vous avez eu droit à un texte sur Ellis Island chaque année dans vos cours d’anglais, vous aurez une petite pensée émue pour vos profs.
Voilà un peu pour les grand spots touristiques, je vous parlerai de musée, de comédie musicale à Broadway, d’architecture et de jolie rencontre une autre fois.