Douce après-midi au jardin de Boboli
Le 12/05/2019 – Florence, dernier jour. Au réveil, je me précipite à la fenêtre pour vérifier le temps. Grand ciel bleu ! Dans ta face la météo ! On va pouvoir faire le jardin de Boboli en toute quiétude. Petit café, ménage, douche, vaisselle et on quitte notre petit studio. On rejoint à nouveau la piazza San Spirito pour notre ultime déjeuner italien. Une pizza et un tiramisu, on ne se laisse pas abattre ! Il y a beaucoup de vent et on a un peu froid, ça va faire du bien de se promener.
Besoin de verdure
Le jardin Boboli est juste à côté de notre logement, j’avais hésité à acheter des tickets en ligne car les avis étaient mitigés. Certains trouvaient ça trop cher (10 € l’entrée) pour un jardin globalement mal entretenu. Mais l’envie de flâner au vert est la plus forte !
Comme une balade en forêt
Alors que nous faisons la queue (rapide), le ciel se couvre. Bon, il y a du vent, ça va pousser les nuages. Pas de panique ! On arrive donc sur le jardin qui offre une splendide montée où tous les visiteurs se précipitent, on opte donc pour le grand tour. D’abord parce qu’on a le temps et ensuite parce qu’on aime bien être seuls. Bon plan d’avoir opté pour le grand tour. Ca grimpe tout en douceur, on chemine sur des voies boisées qui nous donnent la sensation d’une balade en forêt.
Paresser sur l’herbe
Il n’y a pas grand monde, sans doute parce que les jardins sont suffisamment grands pour étaler la foule mais grosso modo, les gens ont tendance à se regrouper aux mêmes endroits donc il est facile d’avoir la paix. Premier stop : une étendue d’herbe sur laquelle on s’étale, admirant la vue sur les hauteurs. Au loin, on devine la pluie et, pour le moment, on paresse au soleil. Jusqu’à l’arrivée du gros nuage qui s’installe durablement.
Musée avec vue sur la Toscane
Deuxième stop : le musée de la céramique qui a pour avantage d’offrir une belle vue sur Florence, même si le duomo est caché par les arbres. De l’autre campagne, vue splendide sur la campagne toscane, fidèle aux clichés que j’en ai. Pas grand chose à dire sur le Musée en lui-même vu que je n’ai aucune culture en matière de porcelaine. Aucune idée, donc, de l’intérêt du lieu pour les amateurs. Autre point joli : la roseraie qui s’étend devant le musée et qui sent si bon. mm !
Premières gouttes
On poursuit ! On passe devant le Kaffee qui a l’air très charmant mais qui est fermé. Next step : la fontaine de Neptune (pas la même que celle devant le Palazzo Vecchio) mais surtout la grotte Medicis, une chapelle creusée dans une grotte. C’est conçu de telle façon que la glaise naturelle fait partie du décor. Sur la sortie, une autre grotte très intrigante sur le même principe. Mais il est déjà temps de lever le camp, nous commençons à recevoir des gouttes de pluie.
Le prix de la tranquilité
Alors ce jardin Boboli, je recommande ? Alors oui, 10 €, c’est peut-être un peu abusé et oui, les fontaines ne fonctionnent pas mais il n’y a pas grand monde et la balade est vraiment agréable. Certes, je ne suis pas spécialement charmée par les oeuvres contemporaines disséminées ça et là mais ce doit être mon côté “je suis pas très sucré-salé ni mélange des genres”. Eventuellement, une pizza chèvre-miel de temps en temps.Bref, 10 € pour se sentir un peu isolés dans une ville qui grouille, pour moi, ça vaut.
Fin du voyage… enfin, le croyions-nous
La pluie annoncée depuis plusieurs jours commence à faire une timide apparition et le vent en continu nous a un peu fatigués donc on décide de cheminer tranquillement vers la gare qui nous permettra de prendre le tram pour l’aéroport. Dernier regard sur la cité toscane, on s’arrête à l’église Santa Maria Maggiore sur le trajet et en route pour l’aéroport ! C’est la fin du voyage… enfin, c’est ce qu’on croyait. Car Vueling nous a réservé une bien mauvaise surprise. A suivre.
One Reply to “Douce après-midi au jardin de Boboli”