Banyuls et Collioure, entre mer et montagne
Depuis plusieurs années, j’ai une idée en tête : amener mon adoré à Collioure. J’adore tellement ce village ! Bon, je vous cache pas que je le préfère hors saison, quand il n’y a personne mais fin-août d’une année Covid, ce sera déjà plus calme, non ? Pour éviter la galère, je décide donc de partir un peu tard de St Cyprien puis de rejoindre d’abord Banyuls, point le point éloigné. Parce que le petit verre, il se prendra à Collioure au bord de la plage de galet et c’est non négociable.
Et on retrouve la route de montagne !
En route pour Banyuls ! Pourquoi Banyuls et pas Port-Vendre, me demanderez-vous si vous connaissez la région ? Bah, j’en avais un bon souvenir et mes parents m’avaient réaffirmé que c’était mieux que Port-Vendre. Et j’écoute mes parents. En route mauvaise troupe ! Et évidemment, qui voilà ? Ma star des vacances : la route de montagne ! Entre Collioure et Banyuls, ça tourne et ça vire ! Heureusement, ma petite Fiat 500 gère nickel et la route n’est pas surchargée, on arrive donc rapidement à Banyuls où nous attend un sacré défi : trouver un endroit pour se garer. Oui, on a beau être fin août une année de Covid, c’est blindax. Et moi, je sais plus me garer. Ouais, j’ai oublié la recette des créneaux donc j’évite de m’y lancer vu que je m’en sors mal et que mon mec, qui n’a pas le permis, ne sait pas du tout me guider pour éviter que je me mange les voitures et tout ça. Je pars un peu à droite, à gauche, un peu au hasard et là, une place facile m’attend.
Flâner en bord de plage
On est partis pour se balader le long de la plage. Une jolie promenade entre statues de Maillol et quelques villas élégantes jusqu’à une zone rocheuse. J’ai amené mon Adoré à Banyuls sous le conseil de mes parents, j’avais un bon souvenir du lieu mais… la dernière fois que j’étais venue, c’était en novembre il y a fort longtemps et il n’y avait personne. Là, l’angoisse de la circulation à deux mètres d’une plage de cailloux pas très grande et assez blindée, j’ai pas apprécié tant que ça. Malgré la sensation de bout de monde au bout de la corniche sous les rochers. La prochaine fois, on tentera Port-Vendre, star d’Instagram.
Vers le plus beau village des Pyrénées-Orientales
Mais peu importe, il est l’heure de cheminer vers la vraie destination : Collioure. Toujours passionnée de stationnement facile, j’avais décidé de pas y aller trop tôt pour trouver une place. Alors même si on a mis une plombe à sortir de Banyuls car on n’arrivait pas à trouver la sortie entre mille sens interdits, Collioure, c’est Collioure : les parkings sont blindés même à quasi 19h. Je finis par me poser sur les hauteurs, à dix ou quinze minutes à pied du coeur du village mais j’avais comme objectif de lâcher la voiture avant la nuit quand même. Bref, nous voici enfin au niveau d’une première plage. Et déjà, je retrouve tous ces petits chemins à fleur de rocher, toutes ces petites plages, des panoramas de village partout. Oh, un château ! Oh, un moulin…
Un condensé de beauté
Collioure, tu sais pas où regarder tellement y a de trucs à voir. On a au choix : un fort de Vauban, une chapelle sur les rochers, un phare tout mignon, un Palais à l’architecture qui n’est pas sans rappeler les ryad et surtout l’église avec son clocher. Ce clocher, c’est l’image que j’ai quand je pense à Collioure. Et je ne suis pas la seule puisque à deux ou trois endroits autour, on a trouvé des cadres plantés en mode “hé, fait la photo carte postale”. Bon, évidemment, je l’ai fait !
Collioure, ça se mérite… un peu trop
Finalement, on se pose boire un verre au bord de la plage puis à la nuit tombée, on rentre. Collioure reste donc magnifique mais compliqué puisqu’on est arrivé un peu trop tard pour bien en profiter. On ne s’est pas promenés dans les petites rues, on a peu longé les corniches… J’étais heureuse de venir là avec Victor pour lui faire découvrir un lieu emblématique de mes vacances de jeunesse. Mais la prochaine fois, on tentera la navette maritime Collioure-St Cyprien… Histoire d’en profiter un peu plus.
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