Une virée à Nara, le pays des temples et des daims
Le 12 octobre – Ancienne capitale impériale (comme Kyoto, d’ailleurs), si je devais qualifier Nara, je dirais que c’est une sorte de Disneyland du temple. Bouddhiste ou shintoïste, faites votre choix.
Morne ciel…
En me levant, je jette un oeil à la météo. Pour la veille, ils avaient annoncé “plutôt ensoleillé” et j’ai eu la face cramée. Je suis donc assez optimiste quand je lis “nuageux” et je me dis qu’on devrait bien s’en sortir… Bah pour une fois, la météo ne s’est pas trompée…
Des daims partout
Donc Nara, pour vous décrire, c’est une sorte d’immense parc plein de temples et de daims. Des daims partout. Cette fois-ci, vous pouvez acheter des galettes pour les nourrir donc autant vous dire qu’ils sont pas farouches. Voire même un peu trop curieux, j’en ai vu un commencer à mâchonner des robes. Les parents donnent les galettes aux enfants qui paniquent vite, des audacieux qui insistent pour avoir du rab et les gens se mettaient à crier quand ils se faisaient harceler par les cervidés. Nous, on se fait snober par les bêtes vu qu’on n’a rien à leur donner.
Bouddha géant et classes scolaires
On déambule de temples en temples jusqu’au majestueux Todaiji qui, d’après mon guide, contient une statue de Bouddha géante… Ah ben OUI EN EFFET ! J’ai beau ne pas être bouddhiste, je suis assez impressionnée par l’immensité de la statue. Le temple, par contre, est petit, on fait assez vite le tour, on flâne un peu dehors, se frayant un chemin à travers la dizaine de classes de primaire, reconnaissable à leur chapeau ( chaque classe en a un particulier, vous avez les grands chapeaux jaunes, la casquette bleue ou la rouge) ou de collège, reconnaissable à leur uniforme. On grimpe ensuite vers le temple Tamukeyama, au milieu de ces charmants bambins surexcités mais on arrive à trouver un chemin peu emprunté qui nous permet de souffler un peu. C’est vraiment quelque chose d’assez fascinant ici, il suffit parfois de s’éloigner de quelques mètres des sentiers balisés pour se retrouver quasi seuls. Et vu comme la ville est grouillante, on apprécie, même si Nara est bien plus tranquille, du moins du côté du parc à temple, nous ne sommes pas allés visiter la ville en elle-même.
Unagi et parfait
On se replie lentement, on se pose dans un petit restaurant discret et pas très cher, contrairement à ses voisins. Je déguste un unagi (les vrais savent) vraiment bon et en dessert, j’opte pour un décadent parfait “milky white”. J’ai assez peu pris de dessert au Japon, essentiellement parce que je ne suis pas sûre de bien comprendre le principe, notamment les parfaits, justement. Pour vous expliquer un peu rapidement, vous prenez une coupe et vous mettez plein de choses dedans. Moi sur mon parfait milky white, j’avais de la glace chocolat blanc, du yaourt, de la banane, , du lait concentré sucré, des trucs que j’ai pas identifiés un peu gélatineux et de la chantilly. Oui, ce n’est pas un dessert de régimeuse. J’en ai vu avec des petits flans ou des pana cottas. C’est rigolo mais relativement peu appétissant quand tu vois leur modèle en résine ne me fait jamais trop envie et j’aime bien savoir d’où on fait des desserts avec des pâtes.
Re-pos
Bref, on s’en met tellement plein la panse qu’en rentrant, on renonce même à l’idée de manger. Et quand on connaît Victor, on mesure ce que ça représente. On passe donc la soirée écrasés sur le lit à laisser nos corps au repos (ils en ont bien besoin),profitant de ce premier lit vraiment confortable depuis qu’on est arrivés.
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