J’aime le train

J’aime le train

J’ai une passion dans la vie. Enfin, j’en ai plein, vous l’aurez compris, mais en voici une en particulier : j’adore le train. Honnêtement, mon Victor aimerait autant que moi, je ne voyagerai qu’ainsi même si passé une certaine distance, ça devient un peu plus compliqué. Sans même parler du coût. Mais voilà, j’aime le train. Laissez moi vous expliquer.

Coucher de soleil en direct du train
Hormis la vitesse et le fait qu’on largue les bagages en soute, je ne vois que très peu d’avantages à l’avion. Alors oui, on nous sert à manger gratos et à boire, aussi. Dans les longs courriers et même les moyens, parfois, on peut voir des films. Mais bon, ça, on peut aussi en télécharger sur son ordinateur ou sa tablette et en plus, c’est vous qui choisissez le menu. Parfois, on a une très belle vue… Mais les trois-quarts du temps, on a juste un océan de nuages. Et je ne vais même pas parler de la question de l’empreinte carbone…

La douceur du voyage en train

Alors que le train, même si c’est chiant pour les bagages car y a jamais assez de place, c’est que du bonheur : des places bien calibrées, globalement, une tablette de bonne dimension et maintenant, des prises dans la plupart des trains. Tablette qui ne bouge pas dès que le mec de devant s’appuie un peu trop sur son dossier. Et en plus, si vous êtes côté fenêtre, vous n’avez qu’une personne à déranger pour aller faire pipi. Côté paysage, on voit défiler du pays. Que la campagne est belle ! Je me souviens de ce doux moment où nous avions mangé un goulash de bonne facture en regardant défiler la campagne slovaque, un pur bonheur. Je lis, j’écris, je dors, j’adore.

De Narbonne à Figuères en train
Une des plus belles routes en train, entre Narbonne et Figuères

Le train nous a pas mal dépanné pendant nos différentes vacances, vu que j’ai la flemme de louer une voiture pour traverser l’Europe (surtout que Victor ne conduit pas). Bon, il y eut quelques fails comme cette nuit d’enfer dans un vieux train Budapest-Split et je sens que j’ai perdu là toute chance de convaincre mon cher et tendre de nous lancer dans l’aventure Orient Express ou Transsibérien. Pour le moment.

Mon rêve ferroviaire

Car voilà mon rêve : faire le tour du monde en train, un peu comme le Snowpiercer mais en moins dystopique. Je me rêve écrivaine de train (cet article est d’ailleurs écrit en direct du TGV Bordeaux-Paris). J’ai commencé à rêver cette histoire dans le Shinkansen que j’aurais aimé prendre tous les jours (mais on avait aussi prévu de visiter des trucs) tant j’aime écrire dans le train. Des fois, j’imagine vivre de ma plume, prendre le train le matin pour la mer, manger en front de mer, repartir l’après-midi et écrire durant tout le trajet. Je pourrais me faire sponsoriser par la SNCF peut-être… Bref, prendre le train pour un tour du monde moins polluant, ce serait un peu le pied.

Le Mont Fuji vu du Shinkansen
Le Mont Fuji vu du Shinkansen

Et même, soyons fous, imaginons avoir un wagon-maison ? Là, c’est le rêve absolu. On prend un wagon et on l’emménage comme un camping-car pour pouvoir voyager même avec nos chats. J’imagine bien installer ça dans les wagons deux étages de l’INOUI, le salon-cuisine en bas, le bureau-chambre-salle-de-bain en haut. On se collerait aux trains en circulation et on se poserait dans des voies de garage pendant les quelques jours de notre séjour. Imaginez le rêve…

L’impossible rêve

Alors oui, j’ai absolument conscience que rien n’est possible dans mon histoire. D’abord l’écartement moyen des rails n’est pas universel (même si la « voie normale » est utilisée par 60% des lignes (dont le TGV donc je pourrais tout à fait leur acheter un wagon)). Ensuite, l’idée de se faire tracter par un train et le squattage d’une voie de garage… Même si j’alignais les biftons, ça me paraît un peu compliqué pour des questions de sécurité… Et puis enfin, pas mal de pays n’ont pas un système ferroviaire très développé. Notamment la Croatie dont je parlais plus haut mais également les Amériques…

Mais à chaque fois que je monte dans un train, je rêve. Oui, je rêve. Je rêve qu’un jour, je pourrai découvrir le monde avec mon amoureux et nos chats, que pendant le trajet, on pourra écrire (en tout cas pour moi) puis visiter dès qu’on arrive à destination. Ma vraie vie de rêve.

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