Excursion sur le sauvage Frioul

Excursion sur le sauvage Frioul

Marseille, deuxième jour. Ayant écouté les craintes de mon Adoré quant à Marseille, j’avais prévu le coup. T’inquiète, on va s’éloigner de la fureur urbaine ! Je connais une petite île facile d’accès, sauvage avec des calanques et tout. Cette île, vous la connaissez forcément si vous êtes familiers du coin, c’est le Frioul. Ile où je me suis déjà rendue deux fois dans ma vie et que j’associe, à tort ou à raison, à des périodes houleuses de ma vie. Là, je vais y aller dans une période calme de ma vie et avec mon mec, la revanche. Sauf qu’à propos de houle…

La houle du Frioul

Navigation houleuse

On prend donc place sur la navette. Une traversée d’une vingtaine de minutes. Au départ, je voulais aller dehors pour faire des photos mais l’étage du bateau est fermé et le bas sera à l’ombre et il ne fait pas si chaud. On sort du port et là… Alors je connais un peu la Méditerranée à Marseille pour y avoir plongé quelquefois. Je me souviens notamment avoir plongé un jour de houle. C’est à dire qu’on naviguait en Zodiac et qu’on se ramassait tellement de vagues qu’on est arrivés sur le site déjà trempés de la tête aux pieds. Donc point important si l’envie vous prend d’aller vous balader au Frioul : on évite les jours de grand vent. Parce que vu comme ça tanguait et qu’une vague a submergé le bateau, je vous cache pas que je me suis bien félicitée d’être restée à l’intérieur. Tant pis pour les photos.

 

Le port de Marseille
Le port faussement calme

L'écume de la Méditerranée

Une petite île sauvage

Je parle d’île du Frioul mais en vérité, il y a deux îles reliées par une digue. Et justement, nous nous dirigeons vers la deuxième île, l’île du Pomègue qui est un peu plus longue et sur laquelle on va croiser un petit fort, un sémaphore et un vieux fort abandonné avec des bunkers. Plus quelques belles calanques. On décide de passer la digue par le port. Il est possible de marcher au sommet de la digue mais c’est assez peu conseillé et, une fois de l’autre côté, nous avons pu constater que cette petite balade au sommet nous auraient bien mouillés.

Promenade au Frioul Promenade au Frioul Promenade au Frioul Promenade au Frioul Promenade au Frioul Promenade au Frioul

Des paysages battus par le vent

Car cette balade va être marquée par le mistral. Avantage : la mer esr déchaînée et vous garantit une vue époustouflante. Avantage bis : y avait personne. On a croisé cinq personnes en 2h de balade. Inconvénient : le vent ça fatigue. Autant nous avons avancé vers le bout de l’île le cœur vaillant, autant le retour fut un peu moins enthousiaste. Mais même par grand vent, la balade vaut le coup. Le Frioul, c’est pas tant des choses à voir qu’une expérience. Les paysages sont assez fous tant ils ont été travaillés par le vent et les quelques constructions humaines que l’on croise semblent presque être plus là pour le bucolisme qu’autre chose. Le dénivelé est léger mais vous offre une vue imprenable sur Marseille et le château d’if. Qui se visite mais là, c’était fermé. Le Frioul, c’est une balade dans les calanques sans avoir besoin de prendre la voiture pour remonter un peu la côte.

Promenade au Frioul Marseille vu du Frioul

Un déjeuner nul

Finalement, le seul raté de la journée fut le déjeuner dans le seul restaurant ouvert en basse saison. C’était gustativement peu intéressant. D’un autre côté, on aurait prévu un pique-nique, ça aurait pu être vite compliqué. Les jours de vent, il y a assez peu d’endroits à l’abri. Le port et basta. Pourtant, j’ai souvenir que lors de ma première visite au Frioul, j’avais pique-niqué sur la digue. Digue que je n’ai pas réussi à emprunter la deuxième fois car on n’arrivait littéralement pas à avancer à cause du vent. 

La digue du Frioul Les mouettes du Frioul

Le mistral a gagné

Après ce déjeuner bof, on décide d’arpenter l’île du Frioul… et on renonce vite. Trop de vent, on est rincés. D’ailleurs, de retour au port de Marseille, on bat en retraite à l’hôtel qu’on ne quittera le soir pour dîner. Un jap’ aux portes du Panier. Le vent souffle toujours et il n’y a pas que les touristes qui se terrent. Les rues sont désertes. Le sommeil, ensuite, fut totalement réparateur. Le démêlage des cheveux assez intense, aussi car cheveux longs et vent, ça ne fait pas bon ménage. 

Le port du Frioul Promenade au Frioul

Frioul, on n’en a pas encore fini avec toi

Mais voilà, au bout de deux jours à Marseille, il y a deux évidences : on reviendra en séjour et on retournera au Frioul. Déjà pour faire l’île du Frioul mais surtout pour profiter de ce paysage de calanques. Même si là, j’ai du mal à imaginer m’offrir une petite baignade dans le coin. 

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