Vivons l’aventure à Oasis Park !
Le 14/08 – En arrivant à l’aéroport de Fuerteventura, nous avions reçu une carte de l’île gracieusement offerte par Oasis Park, une sorte de zoo. Carte fort pratique au demeurant et très bien foutue. Je suis toujours un peu dubitative sur les zoos ou réserves naturelles, appelez ça comme vous voulez, mais y a un jardin botanique aussi donc bon…
9h45, nous sommes cueillis à l’hôtel par une navette gratuite (qui ramasse des clients sur les principaux hôtels de l’île, c’est THE attraction touristique). Qui dit animaux dit enfants. Ah, on le kiffait bien notre petit calme à l’hôtel parce que là, niveau cris et pleurs, on a eu notre dose. Du coup, on a erré avec un seul critère en tête : les semer ou les laisser partir devant, aller à gauche quand ils bifurquent à droite.
Un zoo qui reproduit les espaces naturels
Alors pour la petite histoire, le parc se positionne comme une réserve naturelle respectant la faune et la flore en reproduisant les espace naturels des uns et des autres. On va trouver pèle-mêle des flamants roses, des perroquets, des kangourous et des émeus, des zèbres, girafes que l’on peut nourrir, des suricates et… oh mon Dieu, des loutres. Premier passage devant l’enclos, on ne les voit pas. Bon, on repassera. Idem pour le lynx dans la cage vitrée, en face. Bon.
On continue notre promenade, on passe devant un espace ferme avec des lapins dont un minuscule bébé, des cochons d’Inde, des ânes, un poney emo…
Les spectacles live : le malaise
Le bus étant à 17h30, on décide d’aller voir un spectacle, “la faune live”. Une employée dépose un iguane sur un tronc puis deux tortues dans un enclos où on avait remarqué deux lézards couleur sable. Une d’elles défonce tranquillement le décor, envoyant bouler les bouts de bois. Victor voit des caisses en bois sur le devant de la scène et on commence à s’inquiéter. Ils auraient pas mis des animaux dedans… Et bien si. Un crocodile et un espèce de lézard immense, peut-être un dragon du Comodo. J’ai rien compris au spectacle, en anglais et en espagnol, car l’hispanophone parlait à 200km/h. Je ne faisais pas attention quand son collègue anglophone reprenait la parole. En résumé : des tortues, des lézards, iguanes et crocodiles dont de minuscules bébés, des serpents et… des putois. Woké… En gros, les dresseurs ou éleveurs se baladent avec des spécimens dans les mains pour les montrer. Une dame très apeurée par les serpents a dû en toucher trois et deviner lequel était vrai. Là, j’étais vraiment heureuse d’être restée digne quand ils sont passés avec leurs crotales (ma principale phobie animale. Quoiqu’en plongée, j’en ai vus et j’ai pas paniqué). Le seul truc qui m’a un peu intriguée, c’est à la fin, les dresseurs/éleveurs/whatever remettaient les serpents dans leur arbre et l’iguane sur son tronc, chacun résolu à vivre sa vie.
Une glace et une solide rasade d’eau plus tard, on se balade dans la partie botanique avec plein de cactus (j’aime bien, ça me rappelle la serre de Hambourg) et Victor me signale qu’un spectacle d’oiseaux débute dans quelques instants. Et là, c’est le drame. Plus de place à l’ombre et j’ai vraiment du mal à supporter le soleil. Je transpire et la crème solaire me coulait tranquille dans mes yeux, je voyais donc flou. Je finis avec un mal de tête, tout ce que j’aime. Le spectacle en soi était sympa : des oiseaux qui volent ça et là, des vautours, des hiboux (je n’avais jamais remarqué le côté chat chez les hiboux mais c’est peut-être un effet de la chaleur), une chouette, un pygargue pas du tout coopératif, bien calé en haut de la structure. J’avoue de les voir voler et tout à coup piquer avec faciliter, ça laisse pantois. Les voir bouffer des poussins morts un peu aussi…
Coup de chaud
On repart et je suis pas bien, je bois, je me renverse de l’eau sur la tronche, on se cale dans un coin à l’ombre et je me bénis d’avoir mis un maillot de bain “au cas où”. Je vire donc le t-shirt le temps que la température redescende. Du coup, on renonce à la majeure partie du jardin botanique pour aller voir les éléphants, plutôt. On croise en route des dromadaires qui sont ponctuellement utilisés pour promener des touristes, des girafes à nouveau. Retour aux loutres, des fois que, mais toujours pas. Après une pause hydratation et pipi, on décide d’aller voir le spectacle des otaries car on était passés devant plus tôt et j’avais vu des gens se faire arroser. Je veux être arrosée. Et bien… non. Aucune éclaboussure, l’échec est total. Les dresseurs/éleveurs n’arrêtent pas de se jeter à l’eau, je brûle de jalousie, littéralement.
Fin du spectacle, retour aux loutres et… oui, elles sont là ! Elles sont deux, elles jouent dans l’eau, je pousse des hiii et des hooo et je prends 150 000 photos. On découvre le lynx également, que l’on trouve un peu à l’étroit dans sa cage qu’il ne partage avec personne.
Plus jamais
Retour après un soda avalé en deux minutes chrono. Moralité : les enfants, c’est relou mais souvent moins que leurs parents. Voir un singe épouiller consciencieusement les testicules de son camarade devant des bambins, ça nous fait rire… Et je me sens toujours aussi coupable d’aller dans ces trucs. Si le parc affiche une philosophie de réhabilitation de la vie sauvage pour des animaux trop habitués à l’homme pour s’en sortir seuls dans la nature (notamment les petits singes), reste la question de leur traitement. Les dresseurs avait l’air bienveillants et semblaient avoir une bonne relation avec les animaux. Notamment les otaries qui ont toutes surgi l’eau quand un dresseur/éleveur est passé… mais c’est aussi la main qui les nourrit.
Soirée au calme. Un plouf dans la piscine, un dîner buffet, un petit verre de cava et au lit ! Car le lendemain, lever à 5h30 pour aller à Lanzarote. Ca va piquer…