Vacances, j’oublie tout

Vacances, j’oublie tout

Et me revoici ! Désolée de vous avoir lâché (j’aime à croire que vous attendez mes articles avec impatience) mais j’ai été victime du syndrome pré vacances. Vous savez, cette grosse montée en charge au boulot pour tout terminer à temps qui t’empêchent de vivre ta vie. Puis la délivrance : les vacances.

Vacances en EgypteDepuis un an, environ, j’ai cette sensation de vacances méritées. Depuis que j’ai des chefs toxiques à peu près, ce doit être une coïncidence… Victor et moi comptions les jours, épuisés, pressés de souffler. Je me faisais des projets de lecture, d’écriture… Deux jours avant le départ, je craignais de ne pas avoir assez à lire avec mon roman de 700 pages en grand format écrit petit. J’écris cet article jeudi 28, nous rentrons le samedi 02, j’en ai lu 15%. Quant à l’écriture, à part mon journal des vacances et 3 articles, pour le moment…

Les vacances comme une promesse

Mais ce n’est pas grave. Car j’oublie toujours deux éléments avant les vacances : ça sert à se reposer et à profiter de son amoureux. Écrire, oui, mais entre deux papotages avec Victor et après la sieste.

En vérité, les vacances sont une promesse. Une promesse qu’il y a une vie avant et une vie après. Qu’en rentrant, on va se bouger pour une vie plus jolie : manger mieux, dormir plus, écrire plus… essayer de travailler moins. Commencer à préparer les prochaines vacances, commencer une nouvelle activité. La charge mentale est réduite à zéro, la vie est belle et elle m’appartient.

La vie de rêve vs la réalité

On le sait bien que ça n’arrivera jamais. A l’enthousiasme se heurte la réalité des faits. Vous savez, quand vous arrivez au boulot, décidé à vivre votre meilleure vie, puis vous ouvrez votre boîte mail. Plus le chiffre est élevé, moins il y a de chance que vous n’appliquiez ne serait-ce qu’une résolution de votre liste. Je me souviens en rentrant de Cuba, je me disais que j’allais faire de la salsa ou des origamis en rentrant du Japon… quelle blague…

Mais savourons cette parenthèse enchantée, ce moment où tout est possible, tout est plausible. C’est sans doute ça, de tout oublier, de mettre de côté sa charge mentale : oublier que dans la vraie vie, tu n’auras pas le temps.

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