« Si je ne t’avais pas rencontrée », la jolie rom com espagnole.
Un matin de juillet, je le retrouve sans séries à mater. Maline, je fais une recherche thématique sur Netflix, une série fantastique de préférence. Je lis les pitchs et un retient particulièrement mon attention : si je ne t’avais pas rencontrée, une série espagnole à base de voyage dans des univers parallèles pour réparer les erreurs du passé. Mmm, voilà qui me parle.
Étant une personne avec une forte appétence pour les mauvaises décisions (dans l’univers pro), quittant une cheffe toxique pour une version encore pire, j’adore jouer avec les si. A une époque, j’avais envie d’écrire une sorte de série sur l’arbre des possibles, inspirée par la bluette Pile ou face. Que j’ai jamais vu mais le clip d’Aqua tournait en boucle sur MTV. Dans le même style, il y a l’arbre des possibles de Werber ou encore « l’effet papillon », le seul film regardable d’Ashton Kutcher, je crois. J’adore sincèrement ce genre de postulat même si j’ai calé direct sur mon idée de série, effrayée par l’univers des possibles que ça pouvait représenter. Alors, du coup, j’ai créé un univers où les citoyens ne prennent plus de choix, hop (Augura, bientôt dans les meilleures librairies… bientôt comme “j’ai pas encore fini de l’écrire, je vais encore mettre deux ans à faire la correction et aurai-je un jour les couilles de l’envoyer ? (Non)). Donc regarder une série sur le sujet, j’étais grave chaude.
Une histoire qui commence mal…
Donc l’histoire, en très bref : Eduard est un Espagnol de Barcelone (ce qui me rend potentiellement peu objective), il vit avec Elisa et a deux enfants avec elle. Eduardo est un peu tristounet comme garçon alors qu’Elisa est plutôt taquine et elle louche un petit peu alors je l’aime d’amour. Bref, un soir, ils se chamaillent sur qui doit amener les enfants à l’école le lendemain et avec quelle voiture. Eduard ne lâche rien : sa femme va donc devoir amener les enfants à l’école avec la vieille voiture pourrie. Sans surprise : accident, les enfants et elles décèdent. Fort malheureux, Eduard tente de se suicider mais est stoppée par la mystérieuse Doctrice* Everest qui lui propose de visiter des univers parallèles pour corriger dans ces univers alternatifs ce qu’il a loupé. Que va-t-il donc faire ?
Et une jolie révélation
J’ai aimé. Et ce pour plusieurs raisons.
L’univers des possibles
On ne nous embarque pas dans 100 000 univers différents. Un point important : chaque univers alternatif est une version potentiellement altéré de la réalité d’Eduard. Dans une des réalités alternatives, son couple avec Elisa est plus que branlant mais son père à lui toujours en vie. Dans un autre, il est marié avec une autre femme… Sauf qu’il y a un pattern découvert rapidement par le héros : tout se termine dans un accident de voiture mortel. En général, c’est Elisa qui meurt mais ça peut être Eduard lui-même (il ne rentre pas dans le corps de sa version alternative, Eduard se dédouble. Il provoque la mort de lui jeune, du coup), ses parents. Du coup, on est invités à découvrir les 7 erreurs entre l’univers d’Eduard que nous découvrons à travers des flashbacks quand il raconte son histoire à la Doctrice Everest.
L’histoire d’amour
En vérité, l’histoire des univers parallèles est presque accessoire même si c’est assez bien foutu. Il y a même une explication scientifique qui fonctionne bien, c’est déjà notable. Mais on s’en fout parce que ce que je trouve particulièrement réussi dans cette série, c’est l’histoire d’amour entre Eduard et Elisa. Pourtant, je n’aime pas les rom coms. Je l’ai expliqué trente fois et ma dernière série romantique matée sur Netflix fut un échec cuisant. Mais là, je sais pas, ça marche. Leur amour n’est pas parfait, loin de là. Eduard est quand même assez con et Elisa vraiment chiante (mais elle louche alors on lui pardonne) mais… maiiiiiiis ça marche. Moi, j’étais conquise, j’ai binge watché avec le sourire et je veux partir en vacances dans l’hôtel corse où ils partent se retrouver…
Un étrange sentiment feel good
A l’arrivée, je sais pas trop comment recommander la série. Je veux dire la partie suspense est un peu pétée. J’ai compris la révélation de la fin de série au bout du deuxième épisode. Mais je sais pas, il y avait un côté feel good. Et si, moi qui suis réfractaire à ce type de fiction, j’ai adhéré. Je ne peux que vous conseiller de tester ! C’est pas parfait mais c’est doux. Ca me donne presque envie d’écrire une rom com. Pour dire !
* Si, ça existe
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