Philippines, vacances à presque l’autre bout du monde

Philippines, vacances à presque l’autre bout du monde

En avril, je suis partie aux Philippines et je vous en parle enfin ! Ma vie ayant été un peu folle depuis, j’ai pas pris le temps de me poser sur le sujet. Les revues voyage me sortant un peu moins des tripes que des articles où je me désespère sur mes congénères…

Les Philippines, lever de soleil

Le rêve d’aller loiiiiiin

Fin 2014, Anaïs et moi, on s’excite sur des vacances plongées en Polynésie, le paradis des plongeurs. Avec les Komodos apparemment. Mais début 2015, à l’heure de faire péter le livret A, on panique un peu : le chikungunya fait des ravages dans la région… Alors on ré épluche le catalogue UCPA et finalement, on repère un voyage aux Philippines. Un peu moins cher, des dates plus pratiques, banco.

Sur une plage des Philippines

D’abord des avions et des aéroports

Le 13 avril, nous décollons donc vers les Philippines dans un rutilant A380. J’étais super contente alors qu’Anaïs et nos nouveaux amis n’en avaient globalement pas grand chose à faire. Un bel A380 de Korean Airlines avec une petite escale de 5h à Seoul. Un peu longuet. C’est parti pour le premier vol fait de lecture et de dodo car les films étaient en anglais sous titrés coréens. Et j’entends jamais rien dans les avions, j’essaie même de sous-titrer les films français quand je peux, ça m’aide beaucoup. Et nous voici à errer dans le gigantesque aéroport de Seoul avec douches et sièges massants (ouais!) avant de ré embarquer pour Cebu, capitale régionale des Philippines. Comme nous arrivons à minuit et demi, je me raconte une belle histoire : au lendemain, nous ouvrirons nos rideaux et découvrirons un paysage enchanteur, hihi ! Sauf que le lendemain matin, nous avions ça comme vue :

Une vue de Cebu
J’avais mis un filtre par accident

Oui, on a dormi dans un hôtel un peu moyen mais on s’en fout, on est partis pour le premier resort, youpi !

Le resort oasis Alona Beach aux Philippines
De suite ça change

Des ferries, des bus, de la prière

Concrètement, on a pris plein de ferries pour relier une île à une autre et tu as de mini chapelles ardentes et des signes catholiques partout, jusque dans les taxis mobilettes… Ce qui est assez cohérent avec leur façon de conduire, ils prient juste avant de démarrer… Nous aussi d’ailleurs. Un peu comme la Thaïlande. Tu te demandes comment y a pas plus de morts tellement ça double dans tous les sens. Ils ont un ratio de 3 pour une place disponible. Nous avons un peu pris le pli, nous entassant à 7 ou 8 dans le taxi mobilette ou à 15 dans une voiture 9 places suite à la crevaison de notre bus rutilant…

Les routes en Asie Un autobus rutilant Rouler en Asie

Trois points de chute

Donc durant notre séjour, nous avons séjourné dans 3 resorts avec club de plongée inclus, une petite plage, piscine, clim, tout confort. Les gens sont très gentils et serviables. de façon générale. Les Philippins sont vraiment adorables, y compris quand ils ne sont pas payés pour nous servir. Quand on se promenait sur la plage, de nombreux enfants nous interpellaient, mi hilares mi intimidés, juste pour nous saluer.

Enfant philippin

Un paradis pour touristes

Bref, les Philippines, le paradis ? Ah oui : les paysages sont magnifiques. J’ai eu droit à de sublimes levers ou couchers de soleil, je me suis gavée de merveilleux fruits… L’Asie a ce côté terrible de mettre à ta disposition les meilleurs fruits du monde. Ananas et mangues goûtus et parfaitement sucrés, coco fraîche gorgée d’eau parfaite pour entretenir mon addiction à l’eau de coco, de minuscules citrons saturés d’un jus acide et sucré… Et les avocats se fondent dans un sublime avocado shake savoureux. Niveau nourriture, on mange vraiment très bien même si c’est souvent très copieux avec plein de plats. Trop sans doute. Je finis par troquer mes entrées contre des jus de citron ou eaux de coco pour ne pas gaspiller.

Noix de coco Pastèques et ananas

Une pauvreté très marquée

Le Paradis sur Terre ? Pour nous, oui, ça doit avoir ce goût là. Par contre, pour les populations locales, ce n’est pas si simple. Une fois sortis des resorts rutilants et de retour dans la capitale régionale Cebu, le Paradis a soudain un vilain goût : à côté de sublimes baraques flambant neuves se dressent des bidonvilles insalubres . Dans la rue, de petits enfants de moins de 10 ans vous courent après pour vous vendre 3 babioles. Certains dorment directement sur le trottoir. J’ai même vu un gosse de 3 ou 4 ans se balader à poil dans la rue… Il y a également pas mal de mutilés, des aveugles, sans que je sache bien pourquoi.

Dans les rues de Cebu

Super destination plongée

Bref, les Philippines, oui, j’ai aimé. J’y retournerai peut-être l’an prochain mais reste cette sensation toujours un peu étrange de venir en néo colons. Je vous en parlerai une prochaine fois. Je vous raconterai également les folles plongées et les drôles de bêtes que nous avons rencontrés sous l’eau… Requins baleine inclus.

Le requin baleine

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