Albi la verte
Il est de coutume d’appeler Albi la ville rose . Mais aujourd’hui, j’ai envie de vous montrer un aspect de la ville qui m’a totalement conquise : Albi la verte. Parce que la ville n’est pas seulement construite autour du Tarn : elle a su exploiter la rivière pour proposer des espaces sauvages à ses habitants. Cinq minutes de marche et vous voici transportés ailleurs. Une expérience grisante.
Un hôtel près d’un parc ? C’est oui.
Mais commençons par le commencement. Quand nous avons cherché un hôtel à Albi, j’en ai repéré un juste à côté d’un parc. Ah cool, j’aime bien les parcs, moi, ça détend. J’avais même initié quelques articles sur le sujet, il faudrait que je vous prépare ça au sujet des parcs bordelais. Et que je reprenne la série parisienn. Même si, quand je les écris, je suis frustrée parce que j’ai pas forcément les bonnes photos. Bon, l’hôtel était franchement pas terrible mais le parc… Petite pépite.
Un parc pour se promener, s’amuser, pique-niquer…
Nous voici donc dans le parc de Rochegude. Un parc paysager avec, d’un côté, des jardins travaillés et une jolie demeure, au milieu, une fausse rivière avec sa petite cascade et ses jolie carpes que l’on peut observer depuis un petit pont en bois. Un peu plus loin, une zone peut accueillir des enfants et on y croise quelques pique-niqueurs. Quelques statues, bien entendu, histoire d’agrémenter toute cette verdure. Le parc n’est pas immense mais suffisant pour des amoureux de la verdure.
L’élégant jardin du centre-ville
Autre parc du centre d’Albi, le jardin national. Qui, pour le coup, tient vraiment du jardin et pas du parc avec de petites zones travaillées autour d’un kiosque, bassins et fontaines et des bancs partout pour se poser. C’est un endroit très propret, pratique pour se poser mais qui n’offrira pas la même intimité que le parc Rochegude et ses grands arbres.
Une petite virée en gabarre
A propos de nature, je vous propose désormais un tour en Gabarre sur le Tarn. Je suis toujours un peu méfiante vis-à-vis de ce genre d’attraction qui est souvent bien chère pour ce que c’est. Un joli attrape-touriste. Même si, en vrai, j’ai toujours le goût de la navigation. Bref, deuxième jour de visite, on a bien crapahuté, il fait chaud donc pourquoi pas ? Et bien même si la visite est assez courte, nous avions pris l’option 30 mn, ça offre un point de vue intéressant sur la ville, notamment sur la vieille ville. On va également taquiner les abords du parc de Pratgaussals qui a l’air d’être un lieu très prisé des Albigeois mais vu qu’on a découvert son existence à la dernière minute, nous n’avons pas pu nous y rendre. Alors que grâce à la passerelle piétonne apposée sous le pont ferroviaire, le parc n’est plus qu’à une quinzaine de minutes du centre à pied.
Une forêt au pied de la ville
Cependant, nous avons quand même pu découvrir l’Albi verte sous un autre angle, notamment en suivant l’échappée verte. Une coulée verte mais juste incroyable. Suivant les berges du Tarn, on passe sous le Pont vieux et là, très vite, on se retrouve dans une forêt. Avec un superbe salon de thé qu’on aurait aimé fréquenter mais il était fermé durant la durée de notre visite. Oh damned. Peu importe, poursuivons notre promenade et… à quelques pas à peine de la ville, on se retrouve à longer un petit ru paisible, à passer un passage à gué, puis à longer un sentier fort sauvage. C’est d’ailleurs son nom, “le sentier sauvage”. Cette première partie est réservée aux piétons un peu démerdes, rapport aux passages à gués et, apparemment, elle n’est praticable qu’en été. L’échappée verte fait en tout quatre kilomètres, nous n’avons fait que la première partie, jusqu’à arriver à la Mouline. On est revenus sur nos pas car il était l’heure de déjeuner.
Je veux la même chose chez moi
J’ai été totalement enchantée par ce paysage sauvage à quelques mètres à peine de la ville. On y a croisé à peu près personne à part une dame partie pour marcher loin et un gars qui promenait son chien. Plus quelques épars promeneurs. J’aimerais avoir ce genre d’endroits sur les bords de Garonne à Bordeaux, par exemple. Bon, la Garonne, c’est compliqué rapport à la marée mais garder cette petite parcelle sauvage en ville, cela offre une expérience incroyablement sereine. Vraiment, un lieu comme ça dans ma ville, je vais m’y promener tous les jours.