Pépites du Lot : les grottes de Lacave et Saint-Cirq-Lapopie

Initialement, pour le dernier jour du Perigord Tour, j’avais prévu un peu de repos, un tour à Saint Cirq Lapopie avec, peut-être, un tour en kayak puis direction Cahors pour rendre la voiture avec un petit tour de la capitale Lotoise. Mais la canicule perdure donc on commence directement par… une grotte. Et pas n’importe laquelle car je ne refuse jamais une bouchée de madeleine donc direction : les grottes de Lacave.

Redécouvrir des grottes merveilleuses

Quand j’étais petite, mes parents nous amenaient souvent en expédition dans les points d’intérêt de la région. Rocamadour comme je disais, Saint-Antonin Noble Val, Cordes-sur-ciel et plein qui ne me reviennent pas en tête. Et lors d’une de nos virées à Rocamadour, nous étions passés par ces fameuses grottes de Lacave dont j’avais un souvenir bleuté. Soouvenir reconstitué à partir d’un viewmaster que j’avais de cette grotte. Pendant longtemps, ce dernier resta dans les toilettes et je passais du temps à regarder en boucle les diapos tandis que… J’avais un souvenir véritablement merveilleux du lieu et je devais me confronter à la réalité. Et en plus, ça nous permettrait de prendre un peu de frais.

Funiculaires et cascades laiteuses

Première surprise : pour accéder à la grotte, il faut prendre un petit funiculaire. Ah, curieux, j’ai aucun souvenir de ça. Pourtant, je suis une railophile depuis toujours, me serais-je trompée de grotte ? On fait le petit trajet en train puis arrivé au coeur des grottes à visiter, on nous propose un choix : un escalier d’une centaine de marches ou un ascenseur. Dans la mesure où il y a des personnes visiblement âgées parmi nous, on prend l’option escaliers, hop hop hop ! Et on arrive dans une belle salle haute qui va donner le ton. Vous aimez les concrétions de type cascade laiteuse ? Il y a. Des myriades de stalactites et stalagmites ? Il y a. Des bassins plein d’eaux pour des jeux de reflets. Il y a. Mon cerveau ne réagit cependant pas. Mince, j’ai dû confondre.

 

Reflets et lumière noire

Les grottes de Lacave, c’est une balade d’une heure dans différentes salles en réseaux. D’où le pluriel à grottes. Il y a pas mal de marches, pas plus d’une vingtaine à la fois mais si vous traînez un peu la patte, c’est pas la meilleure visite à faire. D’ailleurs, le réseau de grottes s’étend à gauche et à droite de la grande salle donc on commence par la gauche puis on revient au centre avant de repartir par la droite, un monsieur est resté à attendre. Et c’est bien dommage car il y a moins d’escaliers mais surtout, c’est le festival du reflet dans l’eau et… arrive la partie dans la lumière noire. Oh mon Dieu mais oui ! Le souvenir bleuté, le voilà. Alors que le groupe s’éloigne, je m’attarde un peu exprès. Histoire d’avoir la zone pour moi toute seule pour faire quelques photos… dont un cliché Playmo. 

Mauvais choix de parking

Bref, on repart pour Saint-Cirq Lapopie, je suis ravie d’avoir retrouvé ce lieu croisé dans mon enfance. Arrivé aux alentours de Saint-Cirq Lapopie, on se jette dans le premier parking venu. Payant, est-il besoin de le préciser ? Alors ne connaissant pas, on a pris un parking un peu au pif et ce fut une erreur. Parce qu’on est partis pour 20 mn de marche en montée en bord de route. Pas très zen comme expédition, même s’il n’y a pas beaucoup de circulation. L’avantage,  néanmoins, c’est que nous avons une vue imprenable sur Saint Cirq-Lapopie, encore un village à fleur de falaise. 

Petites rues et chaleur torride

E c’est parti pour un peu de flânerie dans des petites rues tortueuses en montée ou descente, selon le sens. On circule entre chapelles et la majestueuses église romane et des restes d’un château. Il y a du monde donc j’imagine pas l’été. Il fait surtout une chaleur à tomber et quand on voit les quelques kayaks évoluer sur la vallée du Lot en contrebas en plein cagnard,  on renonce. Une insolation pour la fin des vacances, c’était pas dans le programme.

Un ultime stress automobile

Repartons pour Cahors. L’idée est de rendre la voiture puis de se promener un peu avant de prendre le train. Le souci, c’est que c’est le bordel à Cahors. Le GPS me fait prendre des ruelles improbables et prétend même me faire passer par un sens interdit. Heu… non ? Bref, après avoir tourné et viré dans la ville, on arrive enfin à la gare et, ô miracle, une place n’attend que nous. J’y jette la voiture. On rend les clés, pas de casse, merci. Mais je suis vidée et un peu sur les nerfs. Il fait chaud. On décide donc de prendre un TER plus tôt pour se rendre chez mes parents, terminus du voyage. Cahors peut attendre.

On en a pris plein les yeux

Alors que nous barbotons familialement dans la piscine de mes parents, on fait un bilan des vacances. C’était super. On a vu des tas de belles choses. Des villages médiévaux, des abbayes, des cathédrales, des grottes, des vallées, des châteaux et des jardins. Bon, je pourrais pinailler sur le fait que j’ai peu fait de kayak mais c’est du détail. On a bonne mine et je vais pouvoir attaquer mon nouveau boulot pleine d’énergie. Et surtout : j’ai pas abîmé la voiture. Mon petit exploit perso. 

2024, le retour de la voiture

Bref, en 2024 aussi, on va rester en France pour les vacances et même qu’on va louer une voiture. Non pas que ces vacances m’aient réconciliée avec ma voiture mais… je sais que je peux gérer. Toujours ça de pris.