Du Cap-Ferret à Arès en passant par les villages ostréicoles

Du Cap-Ferret à Arès en passant par les villages ostréicoles

C’est parti pour le vélo tour du Bassin d’Arcachon. Notre périple va durer trois jours durant lesquels nous allons aller du Cap-Ferret, déjà un peu arpenté, vers Arcachon. Et la première nuit se passera à Arès. Soit 1h30 de vélo sur maps. Donc environ 2h dans la vie réelle, surtout qu’on a quelques haltes à opérer, notamment au sein des villages ostréicoles.

L'un des Villages ostréicoles du bassin d'Arcachon

La première étape de cette journée ne commence pas par du vélo mais par le train puis le bateau. Pour notre périple, nous avons stockés nos affaires dans nos sacoches. Enfin plus précisément dans des sacs dans nos sacoches. Ca nous permet de pédaler avec le dos libre et, nous allons le voir lors du séjour, garder nos affaires au sec. Arrivée à Arcachon, il n’y a… personne. Jamais vu la station aussi vide alors qu’en plus, il fait beau. Nous sommes le jour de la rentrée, meilleur plan pour partir. Après un déjeuner sur le front de mer au Grand Café Victoria où on va systématiquement, c’est l’heure de prendre la navette. Traversée sans encombres, nous voici donc au Cap-Ferret.

Cette fois-ci, on se dirige immédiatement vers la piste cyclable dans la forêt. Tellement agréable. Alors notons que la piste est quand même assez peu large et j’irais pas forcément y pédaler en haute saison pour des raisons évidentes d’affluence. Mais là, y a que nous. Et quelques vieux en vélo électrique qui ne disent même pas bonjour. Peu importe, à peine a-t-on le temps de monter sur nos selles qu’on arrive à l’Herbe, premier arrêt de notre périple. L’Herbe propose deux curiosités : tout d’abord la chapelle de la villa algérienne de style mauresque… Dont on ne verra pas l’intérieur car il y avait un groupe de touristes et on a eu la flemme d’attendre. Puis un adorable village de pêcheurs articulé de l’Hôtel de la plage. Alors initialement, j’avais envisagé la possibilité de passer une première nuit dans le dit hôtel. En mode “on arrive à Cap-Ferret, on chille et le lendemain, c’est parti”. Mais j’avais été un peu refroidie par les prix. Cependant, une fois sur place, je suis charmée par les lieux car l’hôtel est totalement intégré dans ce petit village avec de nombreux spots pour déguster des huîtres et boire un petit verre de vin blanc. Bon, à l’heure où nous visitons, il n’y a rien de tout ça mais je me dis qu’une nuit dans cet hôtel au printemps prochain sera une expérience intéressante.

Deuxième arrêt : Le Canon. Environ 10 minutes de vélo, c’est tranquille. Tout aussi adorable. Un peu plus tranquille que L’Herbe, un peu moins fréquenté avec une adorable placette. Il n’y a certes ni chapelle remarquable ni hôtel mais si vous venez dans le coin l’été, je pense que Le Canon peut être un meilleur plan que L’Herbe qui est plus réputé et plus blindé. Même si, concernant Le Canon, on est très loin du bon plan secret que seuls les gens du coin connaissent, hein…

Bien, les villages ostréicoles, c’est fait, quelle est la prochaine destination ? J’avais initialement prévu de nous arrêter aux réservoirs du Piraillan, une réserve naturelle. Mais le temps est maussade et on a encore une heure de trajet jusqu’à Arès donc on décide de zapper. L’avantage de ce tour de bassin, c’est que c’est pas loin de la maison, on pourra revenir. On trace notre route jusqu’à Arès et niveau piste cyclable, on perd clairement en qualité. Tu sens que les cyclistes, ils font Cap-Ferret, L’Herbe et éventuellement Le Canon mais on en reste là. On roule sous quelques gouttes mais le déluge se déclenchera après notre arrivée au bed and breakfast. Un bed and breakfast avec une jolie piscine dont on ne profitera pas pour des raisons de pluie. Gasp. 

Bed and breakfast Ares

Que retenir de cette première journée ? Des villages bien sympathiques où nous retournerons et la satisfaction d’avoir enquillé un peu plus d’une heure de vélo sans trop broncher. Disons que mes inconforts physiques n’ont pas concerné mes jambes mais plutôt mon fessier. Attendu. Et mes mains qui se mettent régulièrement à fourmiller. Moins attendu. Victor roule un peu plus vite que moi mais je le laisse filer. De toute façon, il vaut mieux ne pas se suivre de trop près pour éviter les collisions. La balade fut fort agréable malgré un bout de route chaotique et surtout la météo menaçante. On a assez peu fréquenté les routes avec voiture, ce qui nous a permis d’y aller tout en douceur. Parfait pour un démarrage !

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