Mon rêve de voyage en péniche et vélo
Alors pour les premières vacances en vélo, c’était comment ? Pas mal. En négatif, je mettrais la pluie dont je me suis déjà plainte, le fait que les automobilistes sont globalement des connards avec les cyclistes. Alors que, vraiment, si on est sur la même route que vous, c’est vraiment qu’on n’a pas le choix. Et le mal de fesses mais ça, c’est un autre sujet. En positif, la liberté de faire ce que l’on veut, les cheveux au vent. Quand il fait beau et bon, y a pas meilleur moyen pour profiter. Et quand on a des pistes à travers les bois, le bonheur. Mais voilà, je réfléchis à faire évoluer le concept et marier péniche et vélo.
Des vacances sur une péniche, mon rêve
De base, je suis une passionnée des péniches. Enfin de la vision que j’ai des péniches, oui, ok. J’avais fait un caprice pour loger sur une péniche lors d’un séjour à Toulouse. J’ai une passion sans faille pour les maisons barges, notamment celles autour des îles de la Jatte et de Puteau. En plus, ça me paraît une solution maline face à la montée des eaux. En plus, si j’installe ça sur un canal ou une rivière calme, je pourrai aussi faire du kayak. Convergence des obsessions, t’as vu ?
Moi, si j’étais un homme, je serais capitaine
En plus de dormir sur une péniche, j’aime l’idée de navigation. Une idée carrière alternative qui revient régulièrement me hanter, c’est capitaine des batos. Oui, “bato”, avec un o parce que c’est le nom des navettes fluviales à Bordeaux. Avant, ça s’appelait Batcub, je prononçais Batkeub et ça avait plus de classe. Je me suis imaginée aussi devenir pilote de vaporetto pour pouvoir m’installer à Venise. Oui, conduire des bateaux pour gagner ma croûte, ça m’envoie du rêve, demandez pas. J’en suis vraiment à envisager sérieusement de passer mon permis bateau même si je pense pas que je puisse devenir capitaine de Bato avec juste un permis tout neuf vu que la Garonne, c’est pas le fleuve le plus navigable du monde.
Pédaler sur les chemins de halage
L’an dernier, nous sommes allés à Dole, ville pour laquelle j’ai eu un vrai coup de coeur. Notamment lors de la balade sur le chemin de halage avec une péniche qui arrivait face à nous et la ville en toile de fond. Et là, je fais les maths. Les péniches circulent sur des canaux. Canaux bordés de chemins de halage. Chemins parfaits pour faire du vélo. Omagad, les étoiles sont alignées.
Avancer en bateau, visiter en vélo
Parce que le souci de nos petites vacances en vélo, c’est que nous étions en itinérance. Donc même s’il pleut, faut avancer. Et vraiment, pédaler pendant 30 minutes sous la flotte, le pantalon qui colle aux jambes et le visage ruisselant, c’est pas ma définition des vacances. Alors que la péniche, ça nous permet de naviguer d’un point d’intérêt à un autre en faisant du vélo dans les alentours pour découvrir. Franchement, est-ce que ce n’est pas la meilleure combo du monde ?
Projet 2026 ?
Et je ne délire pas. Y a des agences de voyage spécialisées dans les voyages en péniche. Alors pour cette année, ça me paraît juste. A noter qu’il n’y a pas de permis bateau. Faut juste que je réfléchisse un peu le truc… Mes vacances en péniche et vélo, peut-être très bientôt ?