Un dimanche en banlieue
Sous-titre : l’évasion à 20 mn de chez vous. Parce que oui, la banlieue, c’est pas juste des vieilles tours déglingos qui servent de décor à des histoires qui font peur. JT et dystopies comprises. Donc aujourd’hui, on prend le RER pour un ailleurs verdoyant, on va passer notre dimanche en banlieue.
Comme une envie de voir ailleurs
J’ai souvent envie de prendre l’air. De préparer mon petit sac à pique-nique et aller voir ailleurs si j’y suis. Ainsi, dimanche dernier, Anaïs et moi avons posé nos petits culs dans un train de banlieue, remerciant le dézonage des week-end. En route pour Versailles histoire de faire le tour des jardins du Château. Comme nous n’avions pas payé, la balade était certes limitées mais néanmoins dépaysante.
Une sensation de vacances à quelques dizaines de minutes de la maison
Je vais vous la faire courte. Marche dans le jardin au milieu d’arbres magnifiques, petit tour dans la partie gratuite du petit Trianon. Considérations sur les petites voitures électriques empruntées par les touristes. La bonne odeur des patates royales cuites devant le potager du Roi. On marche puis vient la faim donc on va se poser sur les berges du Grand Canal. Et là, c’est royal (justement). Y a personne ou presque, pas de bruits, l’herbe est moelleuse. Des tomates, du taboulet, des groseilles, des bonbons, de l’ananas et de la noix de coco. Et un peu de vin. On n’est pas bien là ? Observant les allers et venues des barques sur le Canal, s’interrogeant sur l’étrange façon de ramer d’un Italien qui ne savait manifestement pas faire mais cherchait quand même à faire son malin. Soudain, je me fais la réflexion : en ce dimanche, là, de suite, je me sens en vacances. Comme partie loin alors que je suis qu’à 20 minutes de Paris.
Pique-nique en amoureux
L’an dernier, j’avais ressenti la même chose en passant la journée avec mon Jules de l’époque. Un pique-nique en amoureux dans le parc de Saint Cloud, loin des yeux du monde. A part deux ou trois badauds traînant par là, nous empêchant de savourer l’embrasement qui a un peu pris possession de nous à un moment. Le garçon voulait y aller car je lui avais parlé du pique-nique que nous avions fait avec Anaïs à Port aux cerises où nous étions allées faire de l’accrobranche. Un RER, c’est pas grand chose pour s’accorder une parenthèse toujours bienfaisante.
Multiplions les escapades, loin de la foule
On ne profite pas assez de la banlieue. Les parcs de Paris sont archi bondés. Les Buttes Chaumont prennent des airs de plage du sud au mois d’août. Chaque centimètre carré est l’objet d’une guerre vicieuse et incessante entre les parties en présence. On essaie de décaler, subtilement mais sûrement, la glacière, la serviette de bain, la poche à déchets histoire d’étendre légèrement le territoire. Je ne parlerai pas des terrasses de café, des bords de canal… Même si le déj que nous avions pris avec Amy fin juillet au bord du Canal St Martin avait été particulièrement sympa. Il suffit de se déplacer légèrement pour savourer un parc en toute quiétude. Dans ma banlieue adjacente, je peux me poser sur une jolie pelouse peinarde, y a personne. Pousser un peu plus loin, y a St Cloud, Versailles, Sceau, Vincennes ou Boulogne, Rambouillet… Et le week-end, on n’a même plus besoin de prendre un ticket zone 3, 4 ou 5 pour y aller ! Avec Anaïs, on était tellement contentes de notre mini escapade qu’on envisageait déjà nos prochaines destinations (tant qu’il fait beau). A suivre bientôt sur mon compte Instagram !
Pensez à la crème solaire !
Par contre, la prochaine fois, on prend la crème solaire parce que ciel gris + réverbération, ça vous donne deux grenouilles cuites.
PS : Oui, je me suis bien éclatée à faire mes pêle-mêle.