Quand t’es dans le désert

Quand t’es dans le désert

Déjà de retour d’Egypte, une semaine passée dans un souffle. C’est fou ce que le temps passe vite quand on s’amuse.On va donc raconter tout ça en deux volets : le côté plongée mais ici, on va parler de cette semaine passée dans le désert. Une expérience si douce…

Un arbre dans le désert

Fly me to Egypt

Petite remise en contexte : samedi dernier, j’ai calé mes fesses sur le siège dur d’un vol charter, direction Marsa Alam en Égypte. Je partais avec mon club de plongée, celui où je ne connais à peu près personne. Mais j’ai pris de quoi lire, tout va bien.

Coin lecture dans le désert

Des tentes tout confort

Après un vol de 5h30 sans histoire (je n’ai vraiment plus du tout peur de l’avion, j’aimerais comprendre comment m’est passé cette phobie, ça pourrait m’être utile), nous voici en Égypte, en débardeur. Chaleur ! Des bus viennent nous chercher. Direction les ecolodges de Wadi Lahami ! On est un peu excités comme des puces, je commence un peu à sympathiser. 2h30 de bus plus tard, on ressemble plus à des zombies… On écoute distraitement le message d’accueil d’un grand Égyptien barbu puis on récupère enfin nos bagages, direction la tente. Je partage ma tente avec 2 autres filles : une que je connaissais déjà un peu et une parfaite inconnue. Magnifique tente de 25m2 avec frigo, ventilateur et petit salon en pouf. Oui, paie tes aventuriers en mousse. On va être bien !

Lits dans une tente ecolodge à Wadi Lahami

Vivre presque dehors

Et effectivement, passer une semaine sans vrai toit au dessus de votre tête, c’est juste le pied. On était réveillées par le soleil, on se levait sans peine à 6h du mat. Et je sombrais vers 21h30-22h. Moi ! Malgré le désert, on était juste en bord de mer donc nous avions toujours une douce brise limite fraîche par moments. Un soir, j’ai même eu froid ! Mais mes moments préférés étaient entre 17 et 18h, quand le soleil commençait à décliner et nimbait les lieux d’une lumière dorée. Caressante. Oui, ce désert était cajoleur, la brise vous enveloppait, le soleil couchant donnait un éclat particulier aux choses, m’offrant un sentiment de plénitude.

Coucher de soleil dans le désert egyptien

J’ai rien vu du pays

Par contre, pour ce qui est des Égyptiens, je ne peux pas vraiment en parler, nous n’avons pas quitté le centre. Les dive masters étaient adorables et patients. Il en faut avec un groupe de 34 personnes. Et plutôt beaux gosses, surtout un à qui j’aurais bien montré l’intérieur de ma combi… Mais bon, je suis passée à côté de l’Egypte. A la limite, j’ai entendu deux appels à la prière; Oui, 2 sur tout le séjour mais je crois que c’est une question de sens du vent. J’ai trouvé ça assez étrange, un peu irréel. Pas ce qui est dit vu que je parle pas arabe mais cette voix qui semble venir du ciel qui scande des trucs dans une langue que je ne connais pas. C’était à la limite du mystique… Je me suis posé quelques questions sur l’architecture égyptienne rapport aux trois bâtiments et demi croisés et fin de l’histoire. Bref, je suis pas partie en Egypte mais dans le désert.

Un arbre dans le désert

Le désert m’a rassérénée

Et lui, il m’a drôlement fait du bien. Je me suis reposée, j’ai bronzé, j’ai lu, j’ai savouré la douce caresse de la brise sur mon corps, j’ai adoré la lumière dorée du soir. Mais j’ai quand même réussi à choper une putain de crève carabinée avec triple combo mal de gorge, nez qui coule et conjonctivite. Du coup, je suis retournée au boulot avec l’oeil gauche rouge, l’oeil droit qui pleure, le nez pelé, la peau en sale état. Oui, le gras de la crème solaire et l’eau de pas super qualité ont eu raison de mon épiderme de princesse petit pois. Par contre, j’ai pas trop trop de bleus… Bref, ’ai pas fait rêver mes collègues à mon retour.

Je suis vraiment une championne !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *