Petites astuces simples pour aller mieux dans la vie
Cette semaine débute une de mes semaines pref’ de l’année. Celle du 15 août : personne au boulot, personne sur la route, un ersatz de vie rêvée. Bon, ces dernières années, ça veut dire aussi canicule mais restons sur le positif. Du coup, cette semaine, j’ai envie d’être légère et positive. Et j’ai précisément un petit sujet : les petites astuces du quotidien pour une vie plus légère. Alors ici, je ne vous donnerai pas d’astuces, je vais me pencher sur l’idée plutôt. Mais ne vous inquiétez pas, mes résolutions de rentrée arrivent et d’ici novembre, j’en aurai quelques unes à partager, d’astuces.
Un petit premier pas
Préparant mes résolutions de la rentrée en mode “on arrête les conneries et on se remet sur le chemin d’une vie healthy”, je suis tombée sur quelques vidéos de coachs, nutritionnistes et tutti quanti. Je vais pas vous détailler tout ce que j’ai entendu… Déjà parce que j’écoute ça en fond pendant que je travaille et j’en rate un bon tiers. Et souvent, parmi la kilotonne de conseil ou d’injonction, quelques petites astuces pour faciliter le changement de vie. Ah, ça, ça me plaît. Je les note avec attention. Pourquoi ? Parce que le plus important dans la vie, c’est le premier pas. Et ces petites astuces peuvent y contribuer.
Des fois, les ambitions sont trop grandes
En tant que grande experte des résolutions non tenues, j’ai remarqué un truc. Tout con mais qui place en situation d’échec : voir trop grand. J’adore les bonnes résolutions parce qu’elles m’aident à me projeter dans une vie parfaite. Parfaite selon mes critères. Dans cette vie rêvée, je me lève tôt, je mange sain, je fais quotidiennement du sport. Toujours oxygénée, jamais fatiguée. Un rêve, oui. Parce que, dans la réalité, c’est pas ça. Je galère à me lever tous les matins, je mange sain en début de semaine, beaucoup moins en fin. Et le sport, c’est pas toujours ça. Surtout en ce moment avec la chaleur. Des excuses, toujours des excuses. J’ai souvent l’impression d’être piégée dans un cercle vicieux. Que s’apelerio la fatigue, pour l’essentiel. Réelle ou exagérée, je ne sais pas. Mais c’est souvent elle qui m’encourage à m’étaler sur le canapé et à ne pas faire de sport ou à grignoter ce que l’on trouvera dans le frigo.
Personne n’escalade l’Everest sans entraînement
Ma vie rêvée est souvent très éloignée de ma vie réelle. Ce qui me cause d’immenses frustrations et surtout un gros sentiment d’échec. Je suis nulle, je suis une ratée. Pas foutue de pas traîner au lit, pas foutue de faire son sport. Pas foutue d’écrire trois romans, cinq blogs, deux infographies… Oui, j’ai un petit souci de réalisme, aussi. En résumé : je veux escalader l’Everest sans commencer par m’échauffer sur la côte de la Buttinière. Les Bordelais savent. Et c’est là que les petites astuces entrent en scène, comme de petits pas nous amenant vers notre objectif.
Nina, joggeuse ?
Parfois, je suis tentée de me mettre à courir. Je déteste ça. Merci les cours d’EPS au collège et lycée où la consigne était : cours 20 minutes. Point. N’ayant jamais appris la base de la respiration, je crevais donc au bout de 10-15 mn avec un violent point de côté. Depuis, j’ai appris à respirer, merci la plongée, mais le running, non. L‘aquarunning, par contre… Je préfère la marche rapide parce qu’elle me fait monter en dépense mais ne me demande pas une concentration poussée sur ma respiration, me permettant de rêvasser. C’est important, la rêvasserie. Mais parfois, je me dis que ce serait pas mal de m’y mettre. C’est pas comme si j’avais un point d’eau à proximité en plus. Certes, mon genou est fragile depuis la grande cabriole et je ne suis pas certaine que les impacts soient top pour moi. Mais j’imagine un plan. Commencer petit : un kilomètre. Aucun objectif de temps ou de vitesse. Juste la distance. Un kilomètre. Et puis, quand je me sentirai bien, j’irai à 1,5 km, puis 2…
Tester pour voir si ça convient
Et les petites astuces, c’est cette idée là. Si je me mets au jogging avec pour objectif de courir une marathon, je vais vite me décourager. Parce que je ne crois pas qu’on puisse se préparer à ça en quelques mois quand on part de zéro. Même le semi marathon… Alors que si j’y vais petit à petit, il peut se passer des choses. Passer de 1 à 2 km, puis 3, puis 10. Ou pas. Oui parce que les petites astuces, elles sont si progressives que tu peux les arrêter si elles ne te conviennent pas. Peut-être que mon kilomètre, je le courrai deux fois avant de me dire que, finalement, la marche rapide me convient mieux. Les petites habitudes permettent de tester. De se tester. J’en ai pas mal parlé sur mon rythme d’écriture, trouver des occasions d’écrire pour avancer dans mes projets. Mieux vaut 10 minutes de ci, de là, que de se raconter qu’on va bloquer une heure par jour pour ça. Je pourrais, techniquement, mais l’idée est plus de se faciliter ma vie en multipliant les petits pas plutôt que de croire qu’on avancera avec des grands.
Boire bien pour une hydratation au top
Alors du coup, vers quoi vais-je partir ? Mes petits pas vont d’abord se concentrer sur l’hydratation et le rituel du réveil. L’hydratation parce qu’elle est mon alliée face à mes difficultés côloniques… et qu’elle le paraît être ma meilleure alliée pour conserver ma jolie peau. Et mes cheveux, aussi. Pour le réveil, c’est ma bête noire. Ah tiens, je vous en parlerai semaine prochaine, un très bon sujet de vacances, ça. Déjà, je repère des idées simples mais qui pourraient avoir un poids. Je bois déjà pas mal (de l’eau…) mais je pourrais ritualiser. Un verre d’eau au réveil, un verre avant et après le déjeuner. Le soir, remplacer le dessert par une infusion. Sans sucre mais je ne sucre pas mes boissons chaudes, à la base. Un des nutritionnistes que je regarde conseille de laisser de l’eau à portée pour penser à s’hydrater. Une ergothérapeute qui intervenait dans une des boîtes où je bossais nous avait conseillé d’éviter la grosse bouteille de un litre car un plus petit volume nous force à nous lever plus souvent, en mode manger-bouger. Perso, j’ai pas d’avis arrêté. La petite quantité a l’avantage de me faire lever plus souvent et de mesurer ma consommation d’eau. Mais un petit volume veut souvent dire “un verre” donc sans couvercle et un verre d’eau proche d’un ordi, y a toujours comme une petite angoisse.
Marcher à la moindre occasion
J’ai aussi des idées pour des astuces “sportives”. De un, j’essaie de conscientiser ma marche en contractant bien les abdos. Dans le tram, je me gaine au maximum aussi. De la même façon, je vais essayer de marcher au maximum. Le fameux descendre un arrêt de tram avant. En vélo, j’opte pour un trajet un tout petit peu plus long avec un dénivelé un peu plus marqué. Rien de transcendant mais ça illustre l’idée du petit pas plutôt que des grands changements dans lesquels on ne se lancera pas.
Bref, je vais un peu lister ce qui me paraît intéressant pour moi et un peu tester tout ça. Résultats des crash tests : mmm, on verra.