Maaaaamaaaaa Corsica !

Maaaaamaaaaa Corsica !

Un titre de chanson ringarde fera toujours un titre d’article de blog désespérant mais j’assume. On va donc parler un peu de mes vacances en Corsica, au sud de la Corse pour une petite semaine de plongée.

Vacances en Corsica, réserve de Scandola

Bon, à présent que j’ai dormi tout mon soul, me revoici pour vous raconter mes douces vacances en Corse. On peut dire qu’elles sont tombées à point nommé celles-là, je flirtais avec l’épuisement. Oui, je dois être la seule fille au monde à être débordée un mois d’août; Mais bon, c’est passé, on s’en fout. Donc la Corse.

Centre UCPA de Triu Fontanella

D’abord le périple. Je partais avec Anaïs, mon éternelle compagne de voyage, qui était déjà allée au centre UCPA de Triu Funtanella, destination de notre voyage. Pour ceux qui connaissent la Corse, c’est entre Sagone et Cargese, un endroit dont je gardais un très bon souvenir. Bref, elle me dit “on va pas prendre le vol UCPA, il est super cher, on va faire train puis ferry”. Oui, d’accord. Sauf que voilà, il va falloir dormir la nuit dans le ferry, option étalage par terre si y a plus de banquette. Heu… Mais c’est que j’ai 33 ans, mes vieux os ont besoin d’un minimum de confort. J’accepte néanmoins dans un moment d’inattention. Donc samedi, direction Toulon, on traverse la ville pour s’offrir un pique-nique sur l’étrange port de plaisance de Toulon. Etrange parce qu’on dirait un décor de plateau genre Plus belle la vie. Le dallage est une surface plane et réfléchissante qui glisse qui pue le toc, ils ont mis des spots sous l’eau pour éclairer les bateaux. Pourquoi ? Mmm. Après avoir commenté la foule passante, direction le ferry.

Alors c’est là que nous allons passer la nuit, trèèèèès bien. Je suis Anaïs qui me guide, on entre dans le salon qui va être notre chambre… Enfin, quand je dis salon, je devrais dire frigo. Ils ont tellement poussé la clim que j’ai cru être entrée par erreur dans la chambre froide. Ok, super. Sortons donc le sac à viande et mes deux gilets. Mais à l’arrivée, sachez que, curieusement, on dort pas si mal dans les ferries. Même si t’es réveillée à 4h du mat par une tempête. Oui enfin, tempête, j’exagère un peu mais ça tanguait, craquait… et ça m’empêchait de dormir). Et à 6h par l’hôtesse italienne qui te parle un français phonétique que tu ne comprends pas. Mais le confort spartiate du ferry est largement compensé par la vue au départ et à l’arrivée. Ajaccio dorée par le soleil du matin, c’est assez priceless. Puis je suis déjà arrivée par deux fois en avion en Corse, varions les plaisirs.

Sur le ferry entre Toulon et Ajaccio

A peine arrivées sur Ajaccio, on découvre les joies du “normalement” Corse. On chope un bus qui nous amène directement au centre, on demande un aller-retour et là “Ah non mais y a pas de bus dimanche prochain…” “Heu mais la navette existe jusqu’au 14 septembre sur votre site web.” “Oui ben non”. Donc les bus corses, c’est un peu du n’importe quoi. Par exemple, le samedi après-midi, on souhaite profiter de l’arrêt des activités pour faire un tour à Cargese. On attend gentiment le bus, on lui fait signe quand on le voit arriver… Le chauffeur nous fait coucou et trace la route. Je… euh… pardon ? Et le dimanche, j’ai bien fait de pas vouloir attendre la navette prévue à 11h30. Nous avions été débarquées à l’aéroport avec le reste de nos camarades de plongée. Il était 10h30 et poireauter une heure à l’aéroport, bof quoi. De toute façon, elle n’est jamais passée. Voilà, ça, ce sont les charmes de la Corse. Et je vous parle pas de la conduite folklorique du taxi, ça m’a rappelé l’Italie.

Couchers de soleil sur les plages du golfe de Sagone

Bref, on arrive au centre et comment dire. C’est beau. La mer est un peu déchaînée, il y a de la houle, je regrette un peu de pas avoir pris mon Reflex Canon. Mais entre mon iPhone et mon petit APN, je mitraille tout. Je suis bien, je suis en vacances. Je n’ai pas trop visité la Corse. Le centre était un eu exilé et notre seule tentative de balade extérieure a été mise à mal par un chauffeur de bus facétieux. J’ai fait une jolie balade à cheval dont je vous reparlerai et nous avons passé le dernier jour à Ajaccio, en mode “moi, ça me fait penser à l’Italie”. Et cette envie qui revient de partir vivre là bas même si la scène politique italienne m’agace vraiment trop pour le moment. Un jour peut-être…

Ajaccio, Corsica
Ajaccio, Corsica

Et la plongée alors ? Les fonds sont chouettes. Même s’ils sont moins beaux qu’à la réserve de Port Cros ou à Marseille mais il y a une jolie topographie et j’aime bien ça, moi, la topographie en plongée. Tous ces paysages étranges dans lesquels on évolue en 3D. Avec quelques magnifiques murènes et des mérous nonchalants. Quoi que j’ai vu un mérou nager vite. Je pensais même pas que c’était possible tellement ils sont toujours en train de glander ! Bilan de la semaine : j’ai pas une seule fois dépassé la profondeur max autorisé (un de mes gros défauts en général. Je suis une merde intégrale en orientation puisqu’on a terminé une plongée à 500 mètres du bateau. Je sais pas me servir d’une boussole. Et je suis un peu une quiche en photo sous marine.

Une méduse en mer

Et le meilleur pour la fin : la réserve de Scandola. Le dernier jour de plongée, on a eu droit à une belle plongée à l’orée de la réserve de Scandola, à Capo Rosso. “Tu vois le relief à l’extérieur ? Ben c’est pareil en bas”. La passionnée de plongée topographique que je suis a donc pris un énorme pied. Sans doute la plus belle plongée de la semaine avec en bonus un pique nique au coeur des calanques. Sur les Zodiac mais c’est un détail.

La réserve de Scandola en Corse

En résumé ? Ca me fait chier d’être rentrée. La splendide Corsica me manque et pas qu’un peu.

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