Du port de Biganos à Arcachon en passant par la Teste-de-Buch

Du port de Biganos à Arcachon en passant par la Teste-de-Buch

Une journée placée sous le signe de l’huître mais aussi du soleil. Inespéré au vu du reste du séjour. En se réveillant le matin à Gujan-Mestras, on décide de revenir sur nos pas pour nous rendre au port de Biganos, assez réputé. Puis nous enchaînerons sur le village ostréicole de Gujan-Mestras, le port de la Teste-de-Buch et enfin Arcachon.

Port de Biganos

On m’avait dit du bien du port de Biganos qui était sur ma liste depuis longtemps. Et effectivement, c’est absolument adorable. Le soleil aide bien, certes, mais c’est coloré et joyeux. On se sent de suite dépaysé. Au port de Biganos, vous avez la possibilité de juste flâner au milieu des maisons et longer un peu l’Eyre ou… louer un kayak pour naviguer sur la même Eyre. Bon, ce n’était pas au menu du jour mais on se juré de revenir là pour se faire cette petite sortie kayak. N’empêche que niveau activité que je fantasme sans y aller, le kayak se pose là. Devant la batucada.

On repart. Direction Gujan-Mestras. Oui, on retourne à notre point de départ, c’est la météo qui dicte nos pas. On met le cap vers le village ostréicole pour déjeuner. A un moment, maps nous fait longer une nationale dans protection pour les cyclistes. Youpi, du stress et de la peur, c’est ce qui manquait à notre périple. Vraiment, avant, j’aimais pas les voitures à cause du bruit et de l’odeur, comme qui dirait. Mais depuis que je fais du vélo, je déteste les automobilistes. Non, toi qui conduis, ma vie n’est pas moins précieuse que les 3 secondes que tu perdrais en attendant de pouvoir me dépasser correctement. Vas-y que ça frôle, vas-y les coups de volants brusques et les accélérations énervées parce qu’ils ont dû ralentir pour respecter notre intégrité physique. Mais t’inquiètes, Michel ou Jocelyne, moi aussi, ça me fait chier d’être là. Si j’avais le choix, tu crois que j’irais partager un bout d’asphalte avec l’assassin en puissance que tu es ? 

Heureusement, nous voici à destination. Nous choisissons une baraque à huîtres un peu au hasard. Très bon choix, avec vue sur la mer. Bon, là, la mer est loin car c’est marée basse. Mais il y a du soleil et quasi personne car c’est la rentrée. Laissez-moi vous parler de la restauration dans ce genre de port ou de village. Vous êtes là pour manger des produits de la mer. A la carte : huîtres, crevettes, rillettes de la mer. Point. En boisson : de l’eau ou du vin blanc. En l’occurrence du tariquet. Et c’est tout. Pas de dessert, pas de glace, soda ou café. Nous, on était là pour manger des huîtres donc tout va bien. Mais si vous vous lancez dans ce type de périple avec des enfants peu fan de fruits de mer et qui veulent boire un soda, ça peut être compliqué.

Et c’est parti pour le dernier après-midi de ce vélo tour. Next station : le port de la Teste-de-Buch. On ambitionne de passer par le sentier du littoral qu’on avait fait à pied deux ans plus tôt. Enfin, “on”, mon mec surtout. Moi, il me semblait que le chemin était assez étroit et pas très adapté aux vélos de ville. Et effectivement… on renonce très vite. Mais faudra revenir le faire en marchant parce que c’est vraiment chouette.

Bref, on pédale, on passe par le port de la Hume qui est assez sympa aussi mais on ne s’arrête pas. Hop, hop, voici la Teste-de-Buch. Là encore, on va retrouver la même type de port/village ostréicole mais ici entouré de la ville. Autant le côté village/port est sympa, autant le bucolisme est assez vite cassé par les alentours. On se promène un peu mais on a bien soif et on s’arrêterait bien boire un pot. Oui, j’ai pour ambition de remettre à la mode l’expression “boire un pot” parce que j’aime bien. On veut boire donc mais vous vous souvenez de la règle des villages ostréicoles ? Alors moi, le tariquet, j’aime bien mais :

  • J’ai déjà bu un verre tantôt 
  • Je suis en vélo
  • Je voudrais boire un peu plus qu’un petit verre à pied 
  • J’ai soif donc je risque de boire vite donc d’être pompette et cf. point 2.

On finit par échouer dans un bar à proximité où je m’offre un mojito. Virgin mojito, bien sûr. 

Et nous voici en route pour la derniere ligne droite. En route pour Arcachon. Le trajet est à peu près ok si ce n’est que maps nous fait passer par des chemins assez escarpés. Et quand tu dois monter une côte un peu vénère sur un chemin étroit et que tu croises une famille en chemin qui te coupe l’élan… Tu finis par descendre de ton vélo pour terminer à pied. Bref, on arrive à destination lessivés. Et c’est vraiment cette dernière ligne droite qui nous a tués. Bref, on prend possession de notre chambre d’hôtel, on se pose un peu. Puis Victor me propose un tour à la plage voisine, la plage de Pereire. Il faut savoir que cette plage est peu loin de la gare. 35 mn à pied en passant par l’asphalte, bien 45 mn en passant par le sable. Donc quand on fait un aller-retour dans la journée sans prendre nos vélos dans le train, on n’y va pas. 

Nous voilà donc tout émoustillés au pied de l’hôtel. Vite, la plage. On pourra même tremper les pieds. Pensions-nous. Parce que pas du tout, en fait. Le vent s’est levé et au bout de cinq minutes sur la plage, on commence à s’agiter. On a froid. On finit par renoncer, un peu déçus mais hé, on reviendra demain. Évidemment, pour nos deux jours de thalasso, il a fait dégueu. Tant pis, on s’est reposés. Tant pis ou tant mieux, finalement.

Bilan de ce vélo tour ? Non, je vous en parlerai semaine prochaine car j’ai encore pas mal à dire. 

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