Astuces pour traverser tranquillement la déprime automnale ?
J’ai mis un point d’interrogation parce que là, de suite, je suis à la recherche d’une ou plusieurs recettes. J’écris cette chronique avec les cuisses glacées car en contact avec un jean mouillé suite à une “course viteuf” sous la pluie. Course qui aurait pu se finir à l’hôpital suite à l’inconduite d’une camionnette mais heureusement que le problème de la sécurité routière, ce sont les vélos qui font n’importe quoi. Lalala. Bref, en un mot comme en cent, j’ai vite le seum ces derniers temps. Parfois à cause de Robert qui me donne envie de démissionner dès qu’il ouvre la bouche. Mais surtout parce que la météo me fait passer de l’été à l’automne en quelques heures assez régulièrement. Et force est de constater qu’il va falloir trouver comme traverser l’automne et l’hiver en toute légèreté. La déprime automnale ne passera (pas trop) par moi !
Un vendredi après-midi à lutter contre la fatigue
Vendredi après-midi, c’est la lutte (finale). Assise à mon bureau, je dois travailler mais, surtout, je dois me battre. Contre l’assoupissement. La bataille est dure, surtout que mon chat s’en mêle. Je vous garantis que deux kilos de ronrons à 39° dans votre cou, c’est le meilleur des somnifères… Et la voie royale pour des cervicales en vrac mais c’est un autre sujet. En un mot comme en cent : vendredi, j’ai grave piqué du nez. Dès que j’ai pu quitter mon ordinateur, je suis allée me poser sur le canapé et ce qui devait arriver arriva. A bout de force, je décidais même de sécher le sport. Tant pis. A l’heure de l’apéro, nous voici sur le canapé, mon mec, le chat ronron et moi. Et soudain, j’ai été réveillée par les ronflements de mon mec, lui aussi tombé au combat contre l’assoupissement. Bonne nouvelle, ma fatigue semble donc normale.
Un automne qui ne devrait contenir aucune surprise
L’automne n’est pas un concept qui m’est étranger, c’est le 45e de ma vie. Cependant, cette année, je le trouve vicieux. Déjà, ça faisait trois ans que mes automnes avaient un gout de nouveauté. 2021 : achat de l’appartement et démission de chez Epicéa. 2022, formation data analyse et liberté du fait que j’étais au chomâge. 2023, premiers mois dans ma nouvelle boite, dans ce temps heureux pré-rachat. 2024… Bon, le nanowrimo va recommencer et j’ai décidé de vivre pleinement mon amour des boissons chaudes. J’ai aussi envie de me mettre au tricot, des trucs avec de la grosse laine de type 15. Bon, à 130 balles le kit, je me modère un peu. Mais l’idée d’avoir des gros gilets bien chaud me fait frétiller.
Une demi-journée de perdue
Mais la question demeure : comment on évite la déprime automnale ? Ou plutôt comment on évite que la fatigue nous dégouline dessus, diluant nos enthousiasme et notre énergie ? Parce que vendredi après-midi, je n’ai quasi rien fait et faut que je justifie mes heures. Oui, je remplis mes timesheets avec commentaire et y a quelqu’un qui contrôle. Et encore, le souci, c’est pas tant que j’ai rien fait pour le boulot, c’est surtout que j’ai rien fait tout court. J’ai passé un temps infini à scroller sur mes réseaux sociaux et à m’endormir devant. Oui, je sais pas quelle est la réalité de cette histoire de dopamine sur les réseaux sociaux mais moi, scroller m’endort, littéralement. Remboursez ! Vendredi soir, je voulais écrire et continuer un bracelet brésilien, j’ai juste scrollé et fini un jeu sur ma switch. Mario et les lapins crétins, très sympa.
Se secouer les miches
Et puis samedi, je me suis levée un peu claquée, un peu floue. Ah, non, il faut que j’aille à la Poste, pfff. J’enfile un jean, j’enfourche mon vélo, je manque de me faire renverser par la camionnette. La Poste, ok, un saut au supermarché, retour maison et là… La bonne forme. Malgré mes cuisses humides. Enfin, pas humides façon torride, voyez le genre. Donc il semble qu’une recette pour retrouver un peu d’énergie, c’est toujours la même : le sport. Cependant, il faut être attentif à ne pas trop transpirer, si on ne prévoit pas de se changer. Parce que la petite transpi qui humidifie le t-shirt, quand vous vous refroidissez, c’est mortel. Donc je me dis qu’une vingtaine de minutes d’un walk fitness, par exemple, ça secoue un peu sans pour autant faire transpirer. Evidemment, ça se fait easy peasy en télétravail mais en présentiel… Mmm, dans la mesure où on a d’immenses locaux pour un pool de 10 personnes en présentiel, ça le fait. Dans les faits, je pourrais meme faire une sieste dans les locaux si je voulais.
Investir dans la laine et le rooïbos
Mais le sport a ses limites. C’est une bonne piste pour l’énergie mais on l’a vu, la démotivation peut etre très puissante. Surtout quand il pleut et qu’il fait froid. Le froid, justement. Enfin, l’humidité, surtout. Il va falloir investir un peu. Bouillotte et plaid, j’ai. Poncho aussi même si faudrait que j’y ajoute de longues mitaines parce que les bras sont vite découverts. Dans ma shopping list, j’ai donc : mitaines, longues chaussettes, pantoufles chaudes de type hugg. D’autres ponchos dont un que je vais laisser au bureau. Il faut que je retrouve ma petite bouillotte du bureau aussi. Un snood, aussi. Et du rooibos. Des infusions. Boire du chaud, encore et toujours. Et retrouver mon pantalon de pluie, surtout.
Se faire plaisir avant tout
Et puis, il me faut des projets. J’ai envie d’une routine créative qui met en avant mes activités préférées. Une heure de PowerPoint art, une heure de bracelet brésilien, une heure d’écriture. Se faire du bien, il n’y a que ça de vrai. Et on va accompagner tout ça de petites choses bien réconfortantes de type huiles essentielles ou assimilé qui sentent bon, une odeur un peu chaude. Et des bougies. Je vais aussi ressortir ma lampe de luminothérapie qui fait de la lumière chaude.
Plutôt que de se bagarrer, lever le pied
En vrai, je crois que la réponse à la question n’est pas de lutter contre la déprime hivernale mais de profiter à balle des avantages de ces saisons. J’allume mes bougies, mes senteurs, je sirote un rooibos ou autre boisson chaude à ma guise. Mais surtout, je profite pour prendre du temps de repos, de détente. Plus de lecture sous un plaid, de tricot ou de je ne sais quoi, moins de sorties sous la pluie. Même, quitte à se bagarrer contre le froid, autant le faire sous la couette. Je suis pas obligée de rester au salon jusqu’à l’heure du coucher, y a plein de trucs que je peux faire dans mon lit. Ah et à propos de lit, pourquoi ne pas rallonger ses nuits d’une petite heure ? Je veux dire si certains animaux profitent de la saison froide pour hiverner, c’est sans doute que c’est le bon moment pour y aller en douceur, nous aussi.
Cocooning et chocolat
Bref, ce qu’il me faut, c’est maximiser l’effet cocon. Sur lequel, je rajoute cette règle absolue : dès qu’il fait beau, on sort en profiter. Le plein de vitamines D dès qu’on peut. Et enfin, dernier ingrédient dont je pense abuser les prochains mois : le chocolat chaud. Parce que niveau réconfort, on fera difficilement mieux.