Bilan 2018 ? Yeurk…

Bilan 2018 ? Yeurk…

C’est l’heure du bilan, un de mes articles préférés de l’année même si 2018 fut bien décevante par rapport à mes attentes. Alors maintenant que j’ai deux blogs, je “dois” tout découper en deux. Donc pour résumer, ici, vous allez lire un article “bilan 2018 de ma vie pro” et là-bas, ce sera plutôt “bilan 2018 de ma vie perso”. Et au moment où je commence cet article, qui est le premier des deux que j’écris, je sais pas encore ce que je vais écrire sur le volet perso. Par contre, sur le volet pro, préparez-vous, ça va être salé. Bien yeurk, quoi.

2018, une année Yeurk

De mal en pis

Bilan 2018 de ma vie pro ? En un mot, je dirais : déception. Ou traquenard. Ou burn-out. Je dirais plein de mots, en fait… Mmm… Bon, pour peu que vous ayez mes aventures ici ou sur Twitter, vous avez bien compris que 2018, j’ai eu de quoi pondre quelques bonnes feuilles de mon livre noir du travail, voyez… Je diviserais cette année pro en quatre temps :

  • La fuite : qui a pris la moitié de l’année. Un jeu de dupes entre mon ex chef connasse tendance perverse narcissique qui a abouti à ma démission et à mon nouveau job.
  • L’espérance : cet été, à peu près, quand je prenais en main ma nouvelle mission. Avec une sublime surprise sur le coup ! On m’annonçait que je ne ferais plus de social media mais du traffic management et du marketing automation. Alors à ce moment là de l’histoire, je savais pas ce que c’était mais j’étais ravie de l’opportunité. Bref, l’été se passe dans l’excitation de la nouveauté et une équipe soudée  et des gens adorables.Le marketing automation
  • La chute : la rentrée, surcharge de travail permanente. La fatigue, l’obligation de gérer des dossiers alors que j’y pine rien. Un chef tortionnaire qui n’arrête pas de me rabaisser, de m’expliquer que je suis nulle de mille façons que ce soit. Sa technique préférée ? “Machin pense que tu es nulle, c’est gênant”. Je me suis même pris même dans la tête que ce que j’avais fait était “débile”. Littéralement. Je rentre en pleurant ou en criant de rage. Les calls avec lui me mettent dans une colère noire. Et puis, son faux pas. “Ton doc est bourré de fautes”. A moi. Me dire à moi que j’écris en faisant plein de fautes. J’ai relu le fameux doc, les seules “fautes” repérées (4 dont une phrase coupée en 2 et un ; à la place d’un .) étaient toutes dans une slide que j’avais décrite comme “faites pas gaffe, ce sont des notes que j’ai tapées pendant que l’expert me parlait, je dois l’écrire correctement”. J’avais même surligné le texte en jaune ! Là, la révélation : ce mec ne fera que m’aplatir tout le temps. Je rendrais un truc parfait qu’il me ferait chier sur la taille de la police ou la couleur d’un graphique ou je ne sais quoi. Et comme on dit, à l’impossible, nul n’est tenu.
  • La fuite… ou la guerre : donc puisque mes efforts ne paieront jamais, on remet le CV à jour et on repart. Sauf que des choses se trament. On me demande de faire partie du dossier monté contre mon chef. Je vais un peu tout vous raconter sur les prochaines semaines mais…

Quand même un peu de positif

En fait, 2018 n’a pas été si épouvantable si on prend deux éléments en compte :

  • L’arrêt pour burn-out. J’ai enfin eu les couilles de le prendre. Cet arrêt, j’aurais dû le prendre y a neuf ans. J’ai pas mal de petits traumatismes liés au monde du travail et à mes différentes expériences qui me rendent vulnérables. Grâce à cet arrêt, j’ai totalement renversé les forces en présence. Mon boss est passé de “tu ne fais que de la merde” à “tout ce que tu fais est merveilleux”. Je ne suis pas dupe non plus, hein, mais je commence à comprendre certaines choses.
  • Faire carrière, c’est de l’arnaque. J’ai été tellement vidée par toutes ces histoires que je me suis rêvée guichetière. Genre guichetière dans une banque, tu fais un 8h30-17h30. Puis tu as tout ton cerveau en forme ensuite pour vivre ta vraie vie. Ma vraie vie… C’est intéressant, non, comme je parle de “vraie vie” pour ces quelques heures hors du travail ?

A la recherche de l'équilibre de vie

Une année fatigante

En résumé. Le bilan 2018 est moisi si on considère que je me suis faite ronger par mon burn-out, ma culpabilité délirante dès que je place mal une virgule, mon syndrome de l’imposteur bien entretenu par mon chef qui me présentait comme  une experte d’un métier que je n’avais jamais exercé. Y compris en interne… J’ai beaucoup trop mis ma vie personnelle entre parenthèse et je finis l’année épuisée. MAIS je termine la course sur une belle victoire puisque j’ai enfin eu le courage de me faire arrêter. Et j’ai compris que je m’en foutais de faire carrière. De devenir “head of” ou ce genre d’intitulé ronflant et surtout… Spoiler ! Mon chef se fait dégager et c’est (un tout petit peu) grâce à moi. Je ne doute pas que le dynastie du boulot n’est pas terminé. Mais au moins, le bilan 2018 n’est pas si négatif.

Fallon Carrington

 

Une carrière politique qui a fait psshhht

Ah et sinon, j’ai tenté l’engagement politique. Je suis dégoûtée par les petites magouilles et tout. Je me ramasse déjà ça au boulot, je ne veux pas en ramasser aussi dans ma vie perso. Mais j’en parlerai dans mon blog citoyen dont je vous parlerai plus longuement dans mon article résolution.

Vote dans la poubelle
Ceci n’est pas un message anti suffrage, j’ai pas trouvé mieux pour « tous les politiques à la poubelle »

Et la partie perso ? Je le rappelle : c’est sur dans mes petits carnets !

A vendredi pour les résolutions, mon article préféré chaque année !

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